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Î32 TE R R A I N TERTIAIRE INFÉRIEUR.
Cardila acuticostataj Lamk.
granosa. Sow. 7
Corbula exarala, Desh.
iXummtdUes. loevigata, Lamk.
— scabra, Lamk.
— Ramondi, Defr.
— hiaritzensis, d'Arch.
— spira, de Roissy.
Alveolina. .. longa, Cz.
Orbitoides... Forlisii, d'Arch.
— ephippium, Schlot.
Avant de descendre complètement dans la vallée de
Mourtad Sou (en venant de Baglu Koï), les calcaires caractérisés
par les fossiles que je viens d'énumérer se trouvent
brusquement remplacés par des marnes compactes violettes,
ainsi que par la roche foncée signalée plus haut fp. 250)
sur le versant sud-est du Baglu Dagh; or, toute trace organique
s'évanouit comme par enchantement à l'apparition de
ces roches. Cependant, à peu de distance au nord du village
Karaeuren, les calcaires fossilifères se montrent de
nouveau ; ils renferment beaucoup de rognons de silex et
s'appuient en strates presque horizontales sur une masse
trachytique, ce c|ui indiquerait que dans cette localité les
trachytes sont antérieurs au terrain éocène, bien que l'inverse
semble avoir lieu dans la proximité immédiate d'Angora
(p. 250).
La roche éruptive forme une bande étroite qui sépare le
dépôt fossilifère de Karaeuren, d'un autre dépôt du même
âge qui se présente tout autour de Bazar Koï, et renferme
également un assez grand nombre de fossiles parmi lesquels
figurent :
Oslrea Archiaci, ììeìì.
Chaîna rappelant la C. gigas, Desh.
C H A P I T R E IV. 253
Cardiim. ... bazarkoiensis, d'Arch.'
— hybridum, Lamk.
Pecten voisin du P. opercularis, Lamk.
Alveolina longa, Cz].
— ovoidea, d'Orb.
Cycloseris.. . andianensis, d'Arch.
La roche est un calcaire blanchâtre, disposé en couches
tantôt horizontales, tantôt plongeant au nord-est.
Enfin les dépôts sédimentaires disparaissent complètement
à mesure que de Bazar Ko'i on se dirige vers l'Ischik
Dagh, en passant par Kizildja Hammam, Seï Hammam,
Kurdjé Koï, etc., car, ainsi que nous l'avons vu% toute
cette région est exclusivement occupée par les trachytes.
111.
Ce n'est qu'en descendant le versant septentrional de
l'Ischik Dagh, pour se rendre à Tcherkesch, que les trachytes
commencent à s'évanouir, ce qui fait subir à la contrée
un brusque changement dans sa physionomie. En effet,
aussitôt que l'on a franchi la crête centrale de la montagne
et qu'on se trouve sur la pente assez rapide de son versant
septentrional, on aperçoit devant soi des rangées de hauteurs
arrondies ou coniques (échelonnées en moyenne du
nord au sud), dont les contours et les teintes variées semblent
signaler de loin la réapparition du terrain tertiaire
inférieur, ou du moins un terrain dont le faciès extérieur
rappelle vivement la physionomie qui le caractérise dans la
1. Voyez Paléontologie de l'Asie Mineure, p. 163, pl. xi, fig. 5, a.
2. Roches éruplives, p. 97-99.