421) TERRAIN TERTIAIRE INFÉRIEÜK. CIIAPITUIÌ Vili. 427
l'est jusqu'aux parages limilroplics de Tarabolous, et dans
celle du sud-est jusqu'au massif montagneux de Hassanly;
nous avons également vu qu'en remontant la rive gauche du
Khorschout. Tchaï, depuis le massif de Hassanly jusqu'à
Guinusch Khané, les porphyres pyi'oxéniques se trouvent
fréquenmient interrompus par des dépôts calcaires; or
c'est pour étudier ces derniers que nous remonterons une
deuxième fois le Khorscliout Tchaï; seulement cette fois
nous continuerons notre coupe au sud de Gumusch Khané
jusqu'à Erzindjian.
A 1 lieue environ au sud-est du plateau de Hassanly, à
une altitude de 1,498 mètres, les porphyres pyroxéniques
sont remplacés par des calcaires et des marnes jaunâtres
ou blanchâtres plongeant au nord-est; ils ne forment
qu'une zone ayant environ 2 lieues d'extension du nordouest
nord au sud-est-sud ; cette zone est séparée par les
plateaux porphyriques d'Agatch Baschi S d'une autre
bande également étroite de calcaire siliceux à couches inclinées
au nord-est ou à l'est. Enfin à 3 lieues environ
au sud-est d'Agatch Baschi, on descend dans la profonde
vallée deSarybaba^ presque exclusivement creusée dans un
calcaire bleuâtre ou noir à facies de terrain de transition;
pyroxénique et de calcaire que l'on francliit successivement, en longeant le
Miorscliout Tcliaï, depuisles parages limitrophes de Tarabolous jusqu'à ceuï
de Gumusclikbané, ont souvent unelargeur (dunord au sud) si peu considérable,
que l'édielle réduite de ma carte les eût rendues presque imperceptibles,
si on les avait représentées conformément à leurs dimensions latitudinales
réelles; en conséquence, cellcs-ciontélé considérablement exagérées,
sauf à les réduire à leurs proportions véritables ou approximatives d'après
les indications contenues dans le texte.
<1 • Yoyez Roches éruplwes, p. 266.
2. Ihid., p. 268.
il forme tout autour du village de Sarybaba des hauteurs
considérables. Or, |)uisque sous le parallèle de Sarybaba (à
environ 12 lieues à l'ouest de ce village), j'ai déjà signalé
dans la coupe précédente (p. /|22), entre Gumbet Khan et
Kabardjakos, des calcaires également à faciès de terrain de
transition, et que de plus, enti'e Einberelc et Ardasa, ainsi
que nous le verrons lout à l'heure, des calcaires à aspect
exactement semblable renferment des Nummulites, on est
amené à admettre que tous ces calcaires l.raversés par les
deux coupes parallèles ne constituent que les deux extrémités
d'un seul ensemble de dépôts, et, par conséquent,
appartiennent tous au même terrain qui est le terrain
tertiaire inférieur ; cette liypothèse est d'autant plus vraisemblable,
que les traits de ressemblance entre les calcaires
foncés de la vallée de l'Ak Sou et ceux de la vallée de
Khorschout Tchaï se trouvent singulièrement complétés parla
concordance de leurs caractères stratigraphiques, puisque les
uns et les autres plongent au nord-nord-est ou au nord-ouest.
C'est pour la même raison que je rapporte aussi au
terrain tertiaire inférieur les diverses zones calcaires que
l'on traverse en gravissant l'énorme massif qui constitue le
bord sud-est de la profonde vallée de Sarybaba S massif
dont le sommet est formé, ainsi que nous l'avons vu, ^ par
une plate-forme composée de dépôts également calcaires;
seulement à celle altitude considérable (2,278 mètres), ce
n'est point le calcaire bleu ou noir qui figure, mais un
calcaire marneux blanc ou jaunâtre, à cassure conchoïde;
néanmoins il conserve les mêmes caractères stratigraphiques
1. Roches éruplives, p. 268.
2. ¡hid., p. 269.
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