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paléontologiques, ils cousistent pariiculièrement en grès,
conglomérais et gypses.
I I I . Les dépôts fossilifères sont tantôt horizontalement
stratifiés, tantôt à couches plus ou moins fortement redressées.
Le premier cas a lieu dans la Thrace (Saint-Georges,
p . 161, Kadin Kevi, p. 163, entre Arnaout Kevi et Boghaz
Kevi, p. j6Z|); diins les vallées de Kastamouni (Paphlagonie),
p. 242, d'Aratch (ibid.), p. 238, deZafiranboli (ibid.).
p. 259. et de Jlourtad Sou (Galatie), p. 252, dans les parages
de Reredi (Bithynie), p. 223, entre Istavros et le
Keapru Sou (Pamphylie), p. 293, entre Ketclhbourlou et.
Dinar (Phrygie), p. 332. dans les parages de Tarimkalé
(Bozok), p. 379, et de Kyzbeli (Pont), p. ¿20; entre Kereklu
et Sipikeur (Arménie), p. 432.
Par contre, les dépôts fossilifères ont leurs couches
plus ou moins fortement redressées et plongent :
S u d - e s t , sud-ouest.
S u d - o u e s t
E n sens divers. . . .
N o r d 60° ouest . . . .
Sud 30» est
Sud, sud-est-sud..
Sud •¿0" est
E n sens divers....
Sud 60° ouest
E n sens divers.. ..
N o r d - e s t
N o r d - e s t
r i v e mérid. du lac Derlios (ThraceJ, p. 167.
v a l l é e de Giieukagatch (Rylliinie), p. 231.
p a r a g e s d'Angora (Galatie), p. 249.
e n t r e Tachever et Zevé (Pamphylie), p. 274.
e n t r e Boyalar et Rostané Sou (Cilicie), p. 342.
e n t r e ïar sous et Nemroun {ibid.), p. 3.50.
p a r a g e s d'Osmankoï (Galatie), p. 384.
p a r a g e s de Haran (Bozok), p. 394.
mont Karamas (Cappadoce), p. 402.
v a l l é e de Kassoba (Pont)
v a l l é e d 'Emberek {ibid.), p. 428.
e n t r e Ivalaratch et Aimai}-" {ibid.), p. 434.
En examinant sur la carte la position des dépôts fossilifères,
tant horizontalement stratifiés qu'à couches redres-
1. Voyez Terrain crélacé, p. 124.
sees, on verra que les discordances stratigraphiques qu'ils
offrent ne sont pas toujours en rapport avec la proximité
ou l'éloignement des roches éruptives. Ainsi, le redressement
des couches clans les dépôts d'Aratch, là oii ils se
trouvent en contact avec les serpentines, peut être motivé
par la présence de ces dernières, et il est également permis
d'attribuer à l'action des trachytes, des dolérites, des porphyres
pyroxéniques et des serpentines, les dislocations qui
caractérisent les dépôts de la vallée du Gueukagatch, du
mont Karamas, de la vallée de Diledjé Sou (près de Kassoba),
de celle d'Embereck et des parages de Kalaratch et
d'AImaly. D'un autre côté, la stratification horizontale que
présentent certains dépôts très-voisins des roches éruptives,
aussi bien que les contrastes stratigraphiques qu'offrent des
dépôts contenant des fossiles analogues et situés les uns à
côté des autres, doivent nécessairement conduire à cette
double conclusion que, d'une part, les mêmes roches éruptives
placées en contact avec les dépôts du même âge sont
tour à tour antérieures et postérieures à ces derniers, et
que, de plus, certaines dislocations stratigraphiques indépendantes
du voisinage de toute roche éruptive, auront été
causées par des commotions locales, qui ne se seraient point
traduites à l'extérieur par l'apparition des agents perturbateurs.
En effet, les dépôts tertiaires inférieurs de Keredi et delà
vallée de Mourtad Sou (p. 223 et 252) conservent leur stratification
normale, malgré la proximité immédiat e des trachytes,
tandis que ceux-ci paraissent avoir bouleversé les sédiments
du même âge, situés tout à côté d'Angora, ce qui semblerait
indiquer, que sur tous ces points l'éruption des trachytes
a eu lieu à des époques ditférentes, tantôt précédant, tantôt