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TERlìAlX TEIÌTIAIRE INFlìHIEUR DE L'IOÌSIE, DE LA MYSIE
' ET DE LA LYniE.
Calcaires laciistes des environs de Smyrne. — Ilanleurs dolomitiquos de la vallée
de Kum Tcliaì. — Analyse chimique de la dolomie. — Lambeaux tertiaires
entre Simav et Colat et entre Bolat ci Erigneuz. — Calcaires hiancs frìahles de
Kiontahia. — Calcaires dn Kepès Dagli. — Dépôts tertiaires entre Bolat, Kalbardji
et Yeni Koì. — Dépôts tertiaires entre Smyrne, Memmen et Guzcl-
Ilissar. — ilélange chaotique de dépôts sédimentaircs et de roches éruptives
outre le Baknr Tchaì et les régions d'ivrindi et de Balikesri. — Dépôts tertiaires
entre Ayasma et Edrrmid et entre le lac Maniyas et Gemlil;.
Nous commencerons par les environs de Smyrne, où
les mêmes savanls anglais auxquels on doit la découverle
des lambeaux crélacés de celle région, ont également signalé
des dépôts lacustres qu'ils rapportent au terrain tertiaire
inférieur; et comme je n'ai rien de substantiel à ajouter à la
description queJLM. Hamilton et Striclcland ont publié sur
ce sujet il y a déjà vingt-cinq ans, je me bornerai à résumer
ici les renseignements qu'ils ont fournis' et qui, bien que
1, Traiisacl. of the cjeol. Soc. of London, ann. -IS-iO, vol. V, p. 395,
avec une carte géologique des environs de Smyrne cl des coupes. Depuis
la publicalion du Iravail de MM. Ilamillon et Strickland, un autre dépôt
lacustre situé dans la baie de Vourla, et par conséquent à peu de distance
à l'ouest de celui signalé par les deux savants, a été également rangé dans
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datant d'un quart de siècle, constituent encore ce que nous
possédons de moins imparfait relativement à la contrée dont
il s'agit, tellement sont grandes et nombreuses les lacunes
qu'il reste à la science de combler dans le tableau géologique
de l'Asie Mineure, où la lenteur même, avec laquelle
se fait le jour sur les points les plus rapprochés de l'Europe,
prouve suffisamment toule l'étendue des difficultés
qui s'y opposent au progrès des naturalistes en général et
des géologues en particulier.
« Les dépôts lacustres de Smyrne forment un vaste
plateau qui s'étend au sud de la ville, sur une ligne d'environ
15 milles anglais. Ces dépôts sont limités à l'est par le
calcaire à hippurites du mont Takhtalu et par le micaschiste
le terrain eocène par M. l'orbes, à la suite do l'examen des fossiles recueillis
par le l ieutenant Spralt. Mais M. Fischer (Paléontologie de l'Asie .Vineure.
p. 329) révoque on doute l'exaclilude de la détermination des fossiles, tant
do ceux dos environs immédiats do Smyrne (pie de ceux de la baie do
Vourla, en faisant observer quo les uns et les autres appartiennent |)robablement
à Tépocpte miocène. Comme la question n'est pas encore irrévocablement
résolue, j'ai cru devoir provisoirement maintenir la place assignée
par MM. Hamilton et Strickland aux dépôts des environs immédiats do
Smyrne; quant a ceux ds la baie do Vourla (non marqués sur ma carte),
v o i d les fossiles qui y ont été recueillis par M. Spratt et déterminés par
M. Forbes r7' / ie( ) i i«r t . /0i i r«. oflhageol. Soc. of London, vol. I, p. 156.)
Limnm loncjiscala Brong. {L. Forhasi, selon M. Fischer, loc. cil.).
— venlricosa, id.
Plamrbis rolundalus, id. (P. subpyrenaictts selon M. Fischer, loc. cil.).
— cornu, id.
— prevosliniis, id."!
— planulatus, Desk.":
— S¡}ralti, n. sp.
Paludina {Rulimus) aloinus Broiig.
— Slricklandi, n. sp.
Melanopsis biiccinoides, Aust.
Melania ilamiUoniana, u. sp.