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T i i R R A I N TERTr.VIHli INFÉRIELlIi.
provisoirement les dépôts compris entre Schabblchané et
Kn-eseun, parce q.ul est probable qne l'espace intermédian^
e qui sépare les deux coupes parallèles est occupé par
e lerram du n.ême âge ; en sorte que les calcaires et marnes
oss,h eoes s.tués entre Tarabolous et Erzindjian ne sont
peut-ebe que les extrémités orientales des mêmes dépôts qui,
sans^ contenir de fossiles, figurent dans la région t,uvcrsee
par nob-e coupe de Schabbichané Karahissar à Kireseun.
L est de cette dernière que nous allons nous occuper
iX.
Lorsque de Schabbldmné Karahissar on se dirige vers
Lidjese et qu'après avoir frauchi les cliaînes syénitiques du
aryadns, on descend dans la vallée alpestre de Gumbet
Dere ou, a une altitude d'environ 1,800 mètres est situé le
groupe de huttes désignées par le nom de Gumbet Khan, on
voit les roclies syénitiques et doléritiques remplacées par
un^ calcaire foncé qui s'étend jusqu'à Gumbet Khan, où la
syenite perce çà et là. Cependant, à mesure qu'on se rapproche
du village Kabardjalcos, les calcaires foncés se
montmit de nouveau; d'abord ils sont masqués par des
depots recents probablement lacustres, qui, à 2 lieues env"
on au nord de Gumbet Khau, forment des hauteurs
considerables, composées de calcaire jaunâtre horizontalement
stratifié, traversé de bandes de talkspath blancmais
un peuplus près de Kabardjakos, les calcaires foncés
acquièrent un grand développement; ils se dressent tantôt
en tourelles, tantôt en masses arrondies généralement colon-
C H A P I T R E VIII. 423
naires, quelquefois distinctement stratifiées avec un plongement
au nord ou nord-ouest sous des angles de 50 à 60 degrés.
Ces calcaires, qui, à quelques interruptions locales près,
constituent presque exclusivement toute la contrée fort
montagneuse comprise entre Kabardjakos et Yavschan Khan,
passent à des marbres blancs ou à une roche calcaréo-siliceuse,
intimement liée à des espèces de thonschiefer feuilleté
ou fibreux, ou même à de véritables micaschistes, ce
qui a lieu notamment entre Kabardjakos et Yavschan Khan.
Pour des raisons que j'indiquerai, lorsque nous aurons à
examiner la vallée du Khorschout Tchaï, je range provisoirement
dans le terrain tertiaire inférieur les calcaires foncés
dont il s'agit, sans me dissimuler la difficulté que présente
leur liaison intime avec les thonschiefers et micaschistes,
ainsi que je l'ai déjà fait observer ailleurs ^
Ce n'est qu'à 3 lieues environ au nord de Yavschan
Khan, que les calcaires prennent une physionomie décidément
tertiaire, et qu'en même temps disparaissent les thonschiefers
et les micaschistes. Ce sont des calcaires blanchâtres
ou jaunâtres, à cassure conchoïde et à texture
homogène, passant à des marnes blanches, bleues et jaunâtres,
et plongeant le plus souvent au nord ou nord-estnord,
sous des angles de 20 à 50 degrés, plongement assez
conforme à celui qui caractérise les calcaires foncés.
Les calcaires et marnes blanchâtres ou jaunâtres continuent
depuis Yavschan Khan jusqu'aux parages limitrophes
de Kireseun, dans lesquels ils sont remplacés par les roches
éruptives, qui composent cette partie du littoral que nous
allons longer maintenant depuis Kireseun jusqu'à Espia,
1. Terrains de Iransilion, p, 643.