des chameaux, des dromadaires et des lamas ^
parmi les ruminans, celles des solipèdes, n’ont plus
ce grand volume qui les fait appeler défenses dans
les pachydermes. Elles ont une pointe mousse dans
le cerf. Celles du dromadaire sont coniques.
Dans le cheval, où elles portent le nom particulier
de crochets , leur pointe s’émousse et
s’applatit avec l’âge. La jument n’en a point.
Dans le morse et le dugong, les grandes défenses
de la mâchoire supérieure , cylindriques
comme dans l ’éléphant, ont une direction opposée
, c’est-à-dire , qu’elles sont recourbées en bas
et en arrière.
C. Molaires.
Les molaires de l’homme se divisent en petites
molaires ou bicuspides, qui n’ont que deux tubercules
, et en grosses qui en ont quatre ; il y
en a douze de celles-ci qui sont en arrière, les
autres sont au nombre de huit.
Les singes proprement dits et les guenons sont
à cet égard à peu près comme l’homme. Dans les
magots, les' cynocéphales , les babouins , la dernière
molaire est plus longue que les autres et a
un cinquième tubercule en arrière. La première
d’en bas est tranchante et coupée très-obliquement,
parce qu’elle s’use contre la canine d’en haut.
Les sapajous, qui ont vingt-quatre molaires,
ont douze bicuspides ; leur dernière molaire est
la plus petite»
Les makis commencent à avoir les molaires
antérieures d’en haut un peu tranchantes ; les
loris les ont pointues comme autant de petites
canines, et leurs molaires postérieures sont armées
de tubercules pointus. Il en est de même
du tarsier et du galago.
L 3 ouistiti et le marikina parmi les sagouins,
ont déjà cette forme de molaires ; aussi tous ces
animaux sont-ils plus eu moins insectivores.
Les molaires des carnassiers se divisent en coniques
, en tranchantes à plusieurs p o in t e s et
en plates à plusieurs tubercules. Celles-ci sont
toujours situées -en arrière des autres ; moins il
y en a , et plus l ’animal est exclusivement carnivore.
Le genre des chats n’a qu’une seule dent pareille
, petite et située en travers, tout en arrière
de la mâchoire supérieure. Elle ne répond à aucune
dent de l’inférieure, et tombe souvent sans
conséquence.
Leur première molaire supérieure est tranchante
à une seule pointe et fort petite j la seconde a trois
pointes, dont celle du milieu est plus grande ; la
troisième a trois pointes presque égales et un
petit talon en avant et en dedans ; ïa quatrième
est la petite indiquée tout a 1 heure. En bas il
y a trois dents toutes tranchantes et sans talon,
deux à trois pointes , dont celle du milieu plus
grande et la dernière a deux pointes égalés. Quel-
quefois il y en a encore en avant une petite
conique.