quite, elle est cependant un peu plus large en tout
sens. Dans sa partie la plus profonde on remarque
une scissure qui fait suite à la suture de l ’os sphénoïde
avec le rocher du temporal. C’est cette fente
que les anatomistes ont désigné sous le nom de scissure
de Glaser.
L ’articulation de la mâchoire inférieure est affermie
par des ligamens très-forts $ la capsule lâche
qui l ’enveloppe est produite par des fibres qui viennent
de tout le pourtour des surfaces articulaires,
auxquelles elles sont très-adhérentes. Il y a en
outre un ligament latéral interne très-long et très-
solide qui s’attache d’une part dans la fosse articulaire
du temporal , et qui de l’autre vient se fixer
a une epine osseuse placée au-dessus du canal dentaire
à la face interne de la mâchore ; un cartilage
inter-articulaire facilite les mouvemens de la mâchoire
inférieure sur les os temporaux. C’est une
lame cartilagineuse, concave sur ses deux faces ,
renfermee dans l’intérieur de la capsule j en dessus
elle est moulée sur l’éminence articulaire antérieure
de la cavité glénoïde ; en dessous elle s’adapte et se
meut sur la convexité du condyle j en sorte que partout
où se porte cette apophyse elle rencontre une
surface lisse et articulaire qu’elle entraîne avec elle.
Souvent, dans les vieillards, cette lame cartilagineuse
est percée dans son milieu par suite des frot-
temens j elle figure alors un anneau elliptique.
Onvoit, d’après ces dispositions, que la mâchoire
de l’homme peut se mouvoir, i°. de haut en bas,
en
en supposant que le condyle, sans changer de placer
tourne comme sur son axe. 2°,Dedevant en arriéré,
puisque le condyle peut, à l’aide du cartilage inter-
articulaire , se porter sur l’éminence transverse
antérieure. 5°. Enfin de. droite à gauche et réciproquement
, puisque le condyle n’est retenu que d’une
manière lâche dans sa capsule et dans les cavités
Osseuses articulaires.
Dans les quadrumanes , le condyle est à-peu-pres
de même forme que dans l’homme ; cependant il
ne porte point en devant cette fossette qui donne
attache à un muscle. Le col ou l ’étranglement qui
le supporte n’est point aussi prononcé , et la surfacé
articulaire est un peu applatie. La fosse glénoïde
de Vorang ne différente celle dé l’homme que parce
que l’éminence articulaire antérieure est presque
effacée 5 mais dans tous les autres singes le conduit
auditif ne borne plus cette fosse en arrière ; une
éminence particulière en tient lieu et s’oppose à une
trop grande rétraction de la mâchoire inférieures
Cette éminence est très-longue, recourbée en devant
dans Yalouate; elle frotte sur le condyle, qui par
suite porte en arrière une facette articulaire. Dans
tous la fosse est presque plate, et il ne resté plu»
de trace de l’éminence articulaire antérieure.
La roussette et le hérisson ont le condyle ap-
plati et un peu porté en arrière j leur fossette gle-
noïde est plate , elle occupe entièrement la base d©
l’apoph y s e z jr gom ati qu e.
Tous les autres genresWfca'rnassiers ont les con-
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