4o8 X X e L eçon. Estomac,
jabot membraneux; il manque cependant dans
autruche. On le trouve dans les oiseaux de proie
diurnes et nocturnes. La plupart des piscivores,
ceux de l'ordre des échassiers en particulier, en
sont privés. Lorsque ce jabot manque, le ven-
ncule succenturié est beaucoup plus grand que
lorsque le premier existe , et supplée à son défaut.
Alors il est beaucoup moins glanduleux ; les glandes ,
au ieu d’etre serrées les unes près des autres ,
semblent dispersées dans l’épaisseur de ses parois ,
comme * ces parois se fussent fondues avec celles
«lu jabot membraneux.
Dans ce dernier cas le ventricule succenturié
est toujours plus grand que le gésier, tandis qu’il
est plus petit toutes les fois qu’il est purement
glanduleux et distinct du jabot membraneux.
Ce ventricule est deux fois aussi grand que le gésier
, dans les p ic s ; quatre à cinq fois aussi grand
dans 1 autruche, six fois aussi grand dans les
pe r eh ; de meme diamètre que le gésier, mais
bien quatre fois aussi long; dans les pingoins. La
membrane interne de ce ventricule ne présente
pas dans tous le même aspect. Elle a , dans ces
derniers oiseaux, de larges plis longitudinaux qui
de 1 oesophage vont au gésier.
Dans le cygne, les mammelons que présente la
surface interne de ce ventricule, sont entourés de
lames perpendiculaires, qui vont en serpentant de
1 un a l’autre, et offrent un très-beau coup-
Dans la cigogne, cette surface est fendillée et
comme veloutée 5 dans les courlis, elle offre ce
dernier aspect.
Dans Y autruche, le ventricule succenturié semble
divisé en deux par une échancrure peu profonde.
La partie qui est en avant , plus petite
que l’autre , de forme pyramidale, renferme la
plupart des glandes, dans l’épaisseur de ses parois,
qui sont fort grandes, peu nombreuses, plus ap-
platies qu’à l’ordinaire , et situées particulièrement
du côté inférieur. La portion qui est entre l’échancrure
et le gésier est beaucoup plus grande , de
forme globuleuse, et n’a que très-peu de glandes.
Le gésier présente à peu près la même forme
dans tous les oiseaux ; mais sa grandeur relative ,
sa capacité et l’épaisseur de ses parois varient ,
quoiqu’elles soient toujours composées des mêmes
parties. Cette dernière différence vient principalement
de celle qui existe dans l’épaisseur des deux
muscles.
Ce sont les oiseaux de proie diurnes, dont
l’estomac a les parois à peu près les plus minces.
Les deux muscles ont très-peu d’épaisseur, leurs
faisceaux forment à l’extérieur des cannelures qui
convergent vers lestendons. Ces espèces de colonnes
charnues, qui vont d’un tendon à l’autre, sont encore
plus marquées dans les oiseaux de proie nocturnes
, et les muscles de leur gésier paroissent un
peu plus épais que dans les précédens.
Dans le héron . les muscles du gésier sont extrê