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mammifères. Elles ont une couleur pâle , et sont
formées de grands lobes peu serrés entre eux.
La parotide a, dans le boeuf, à sa partie antérieure
et supérieure, un lobe arrondi, qui repose
sur le masséter. Le canal de Stenon sort de sa portion
inférieure, qui descend plus bas que l’angle
de la mâchoire ; il suit, comme dans le cochon, le
bord inférieur du masséter , en formant un arc
dont la convexité est en bas, et va percer la membrane
palatine vis-à-vis de la deuxième molaire.
Ce canal a la même direction dans le mouton II
perce la membrane palatine vis-à-vis de la troisième
molaire.
Les maxillaires sont très-longues dans le boeuf
et le mouton. Elles remontent en arrière sur les
côtés du larynx et du pharynx , jusque derrière
celui-ci, et se portent en avant jusqu’au milieu ces
branches de la mâchoire inférieure. Leur caiial
excréteur sort de ces glandes vis-à-vis de l’angle de
la mâchoire. Il perce la base du palais au-devint
du frein de la langue, à la face inférieure d’une
papille dure, qui remplit en guise de valvule une
fossette du palais. Les sub-linguâîes sont aussi très-
longues dans ces animaux. Leur canal excréteur
marche à côté de celui de Warlon, et perce la papille
tout près de l ’orifice de ce dernier. Les buccales
•forment dans le mouton une couche très-épaiçse
entre le buccinateur et la membrane palatine. Les
molaires sont rapprochées en un groupe de glan-
des lenticulaires j en dehors du buccinateur, et au*
devant du masséter, vis-à-vis des dernières dents
molaires supérieures.
Dans le boeuf et le mouton il existe derrière l ’os
sus-maxillaire, et dans la fosse zygomatique, un
groupe de glandes semblables aux molaires, qui
s’étend en haut jusqu’au globe de l ’oeil, et déborde
en bas l’arcade zygomatique sous le masséter. Ses
canaux excréteurs, qui sont très-apparens , percent
la membrane palatine, vis-à-vis du bord alvéolaire ,
en arrière de la dernière molaire. Il est rare de
rencontrer cette glande. On en a trouvé une analogue
dans le serval, nous ne l’avons pas vue dans
le chat, mais nous l ’avons déjà indiquée plus haut
dans le chien et \éfourmilier.
Dans le cheval cette glande n’est qu’un prolongement
des molaires, qui remonte derrière l’os sus-
maxillaire jusqu’à quelque distance de l’abducteur
de l’oeil ; ses parotides sonttrès-grandes ; elles s’étendent
en haut derrière la conque de l’oreille , et;
se prolongent en bas au-delà de l’angle de la mâchoire.
On peut y distinguer trois portions principales,
dont les trois canaux excréteurs se réunissent
bientôt en un seul, qui suit la même marche que
dans les ruminans. Il s’ouvre au centre d’un tubercule,
place vis-à-vis de la quatrième molaire supérieure,
très-près de la cinquième.
Les maxillaires s’enfoncent en arrière sur les
côtés du larynx et du pharynx , comme dans les
ruminans. Leur canal excréteur s’ouvre au centre
d’une papille ronde placée sur un des replis de