répond à l’intestin grêle des mammifères , et
dont l’autre, généralement très-diîatée en comparaison
de la première , peut être comparée au
gros intestin de ces mêmes animaux. L ’une et Ol
'autre sont presque toujours séparées par une
valvule circulaire , plus ou moins saillante clans
la cavité du gros intestin j celte valvule n’est qu’un
prolongement de l ’intestin grêle , qui se dilate et
s’étend quelquefois au point de se changer en une
sorte de sac, qui double intérieurement une partie
du gros intestin. Cela est ainsi, par exemple, dans
le scinque-schneidérien.
Dans les tortues, le diamètre de l’intestin grêle
va en diminuant un peu depuis le pylore jusqu’à
son autre extrémité. Celle-ci s’insère dans le gros
intestin, dont le diamètre est quatre fois aussi
grand , et dont les parois sont plus épaisses. Au
reste , dans tout le canal elles le sont plus que
dans la plupart des autres reptiles. On n’y voit aucune
boursouflure. La membrane interne a des
plis plus ou moins larges et membraneux suivant les
espèces , réunis quelquefois en une sorte de réseau
dans le commencement de l’intestin grêle,
puis longitudinaux et parallèles dans la suite de cet
intestin ; enfin, plus ou moins irréguliers dans le
gros. Celui-ci va presque droit à l’anus , tandis
que le premier fait des tours irréguliers.
L ’intestin grêle, dans le crocodile du N il, peut
être distingué en deux portions ; l’une plus dilatée,
à parois plus minces, ceurbée quatre fois de manière
hière à former autant de coudes permanens, égalant
à peu près les o,4 de la totalité de cet intestin
5 l’autre plus serrée, à parois plus épaisses ,
renferme, entre sa membrane interne et la musculeuse
, une couche de substance glanduleuse semblable
à une pulpe grisâtre , demi - transparente,
qui a environ o,ooi d’épaisseur. La membrane
interne, qui revêt cette couche intérieurement, a
des zigzags longitudinaux réunis par de petits
plis qui vont de l’un à l’autre, et forment un réseau
fin. Ces zigzags sont remplacés par des
villosités fines dans la première portion de l’intestin
grêle, où la couche glanduleuse n’est pas
sensible. Vers la fin de l’intestin grêle, ce ne sont
plus que des plis ondulés , : rarement réunis par
des plis transversaux. Ils se changent , dans le
gros intestin , en plis irréguliers qui forment une
sorte de velouté.
La forme du rectum ( c’est ainsi que nous ap^
pellerons indifféremment le gros intestin dans les
reptiles et les poissons ) , est cylindrique dans le
crocodile du N il, et l ’intestin grêle qui s’y insère
a presque une grosseur égale dans cette partie.
Dans le gavial , au contraire , cet intestin a la
forme d’une poire, dont la base est percée au
milieu par l’extrémité de l’intestin grêle.
Dans les lézards, le rectum est cylindrique et
beaucoup plus large que l’intestin grêle qui s’y insère.
Celui-ci, après s’être courbé en avant dès le
pylore , se replie en arrière et va en serpentant
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