oblique, et fait un angle obtus , semblable au précédent
, avec le bord alvéolaire des branches.
Dans les cétacés l’angle de réunion des branches
de la mâchoire inférieure est d’autant plus aigu
qu’elles sont plus longues et rapprochées dans un
plus grand espace j il l’est moins dans Yepaulard
que dans le marsouin et le dauphin. On le trouve
extrêmement alonge dans les cdchalots, chez les
quels ses branches sont rapprochées dans la plus
grande partie de leur étendue. Il est par contre
obtus et arrondi dans les baleines, et forme 1 extrémité
d’un ovale, que tracent les deux branches
de la mâchoire, semblables à deux énormes côtes,
et rapprochées seulement par leur bout.
L ’angle de la mandibule inférieure des oiseaux
varie avec la forme du bec, et présente toujours
une figure semblable, puisque c’est sur lui que se
moule la moitié inférieure de la substance cornee
que forme celui-ci. Il est trop bien connu des naturalistes
pour nous arrêter à le décrire.
Cet angle est arrondi et très-ouvert dans les reptiles
chèlonièns; il l’est encore plus dans les batraciens
ÿ il change de figure dans les ophidiens, qui
ont les branches des mâchoires mobiles , suivant
que leur extrémité se rapproche ou s’écarte : on
sent même qu’il n’existe proprement que dans le
premier cas. On le trouve arrondi dans les amphis-
bènes j un peu plus formé dans les orvets; encore
très-obtus dans les geckos, dont les mâchoires sont
larges, et les branches de l’inférieure courbées
seulement dans le sens horizontal 5 il 1 est déjà moins
dans les caméléons et les stellions, les scinques et
les lézards, quoique dans tous, les deux branches
ne soient réunies que par leur bout. Il est aigu dans
les tupinambis et les iguanes, chez lesquels ces
branches, un peu courbées dans le sens vertical, se
rapprochent l’une de l’autre dans un plus long
espace. Le crocodile du N i l , et celui du Gange,
diffèrent beaucoup l ’un de l ’autre à cet égard.
Dans le dernier ces deux branches sont réunies
dans la plus grande partie de leur étendue , comme
dans les cachalots, et forment par conséquent un
long bec, sur les bords duquel sont implantes les
deux séries de dents. Au contraire ces branches
restent écartées dans le premier, et ne se rapprochent
que vers leur extrémité en augmentant un
peu d’épaisseur à l’endroit de leur symphise.
Les branches de la mâchoire s’amincissent ordinairement
dans les poissons , à mesure qu’elles se
rapprochent, et forment un arc ordinairement très-
ouvert. il l’est extrêmement dans les raies et la
plupart des squales, tandis qu’on le trouve tres-
fermé dans Y alose , et les autres espèces de ce
genre, le saumon ( salmo salar ), où il est recourbe
en une espèce de crochet, etc. Dans Y orphie Çesov
hellone) et Yespadon ( esox brasiliensis), les d^ux
branches de la mâchoire inférieure sont extrêmement
alongées et rapprochées l’une de l’autre, et
forment un long bec aigu, à-peu-près comme celles
du gavial ou des cachalots.
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