les divers mémoires de MM. JViedemann, Blu-
menbach, Everard Home , A lb e r s , Fischer,
Rosenmuller, Lordat, et de tous ,ies autres
anatomistes qui ont pu parvenir à notre connois-
sance, et nous avons profité de leurs remarques
toutes les fois que nous les avons jugées importantes,
ou que nous avons pu les vérifier.
Nous avons également consulté les observations
ajoutées à notre ouvrage par nos divers traducteurs
, et les remarques des journalistes tant
sur l ’édition originale oue sur les traductions, et
toutes les fois qu’elles nous ont paru justes, nous
nous y sommes conformés.
Il est encore de notre devoir de dire que la
physiologie de M. Autenrieth nous a fourni
des vues nouvelles et importantes , qui nous ont
dirigés dans plusieurs de nos dissections.
Le Manuel d’Anatomie comparée de M. Blu-
menbach est le secours le plus nouveau, et l ’un
des plus intéressans que nous ayons eus; malheureusement
cet ouvrage n’a paru que lorsque
presque tout le nôtre étoit imprimé, et nous
n ’avons pu le consulter que relativement à nos
dernières Leçons.
Si l ’on compare nos résultats avec ceux des
auteurs estimables que nous venons de citer,
et des auteurs plus anciens, dont j ’ai parlé à
la tête de mon premier volume, on pourra mieux
juger encore de l ’importance des moyens maté-
;riels qne j ’ai mentionnés d’abord. Nous osons
^affirmer en effet, que malgré les travaux de
"tous ces hommes célèbres, une partie considérable
des faits particuliers que nous rapportons
lest encore nouvelle pour la science, et c’est uni-
Iquement au bonheur de notre position que nous
■ devons cet avantage.
Je ne puis me rappeler tous les secours dont
■ nous avons joui, sans être pénétré de la reçon-
Inoissance la plus vive pour un gouvernement,
Iqui n’a pas cessé, dans des temps si orageux, et
■ parmi tant de révolutions et de guerres, de pro-
itéger les sciences plus qu’aucun autre ne l ’a
«fait aux époques les plus prospères; et sans me
■ croire obligé de rendre une justice éclatante aux
■ administrateurs de tous les ordres, qui ont toujours
rempli ses vues avec autant de zèle que
Id’intelligence.
Mais je ne puis m’empêcher aussi d’être péné-
ftré d’un sentiment profond de crainte, et de
■ prévoir le reproche de n’avoir point tiré encore
ide moyens aussi abondans, tout ce que la science
lavoit droit d’en attendre.
J’espère du moins que l’on rendra justice à
■ mes efforts, et que si l ’on trouve que mes forces
■ personnelles n’ont pas répondu à mon zèle, on
Ime pardonnera de n ’avoir pu tout faire, en
|considération de ce que j ’ai réussi à effectuer.
Sans avoir entièrement fait connoître la struc