gecko , par exemple , il s’élargit beaucoup pour se
fixer à la plus grande partie des cornes postérieures;
il recouvre j en avant, le sterno-hyoïdien.
Dans Y iguane ordinaire il est contigu à un muscle
, qui a là même direction, et s’attache , en
arrière, à la clavicule, et en avant, au-dessus du
corps du cartilage hyoïde, où il touche son sera-
blable.
Dans le cdiman il est composé de deux portions,
comme le précédent. L ’externe, quf se détache
de bonne heure dè la suivante, va s’insérer a la
membrane palatine, près de la mâchoire inférieure.
L ’interne se fixe au coude de la corne hyoïde du
même côté.
Dans le caméléon il est long et grêle ; il passe en
dehors du sterrio-céraloïdien , et va se fixer au
corps de l’os hyoïde, en dehors de l’insertion des
siernô-hy o'idiens. Nous l’avons indiqué dans les
grenouilles, L eç. I I , pag. 264.
4°. L ’analogue du stylo-hyoidien. Nous n’avons
trouvé ce muscle que dans les grenouilles, les
rainettes et les crapauds. Il vient de la partie
postérieure de la tête , derrière l’oreille , où il
s’attache à côté du muscle analogue au slerno-
mastoïdien. Dans la grenouille occellèe, il se
divise en deux portions ; il en a trois dans la
grenouille- commune. La plus reculée s’attache à
l ’extrémité des cornes postérieures, c’est la plus
forte ; la moyenne s’attache à peu près à la partie
' * moyenne
moyenne du bord de cette même corne, et la plus
antérieure un peu plus en avant.
5°. Le génio-hyoïdien. Dans les chéloniens il
n’y en a proprement qu’un, dont le tendon s’insère
à l’arc du menton. Les deux portions charnues
s’écartent l’une de l’autre en «e portant en
arrière, et vont se fixer à la base des co.= nes postérieures
de l’os hyoïde. Dans plusieurs sauriens ,
ce muscle est à peu prés Semblable. Dans l’iguane
ordinaire , il se fixe à l’arc du menton par un
tendon grêle , et se divise en arrière pour se porter
sur les côtés du cartilage hyoïde, et s’insérer à la
base de ses cornes postérieures. Dans le caïman,
il se porte au milieu de la plaque hyoïde, où il
se fixe.
Dans le caméléon, ce muscle a deux portions ;
une intérieure, longue, grêle, qui s’insère au corps
de l’os hyoïde : l’autre extérieure, contiguë à la
première , plus large et plus forte , qui s’attache
à toute la longueur des cornes postérieures de cet
os. Elle tient aussi aux cornes antérieures.
Dans les ophidiens, les génio- hyoïdiens se continuent
en arrière avec les costo - hyoïdiens. Ils
ne s’observent que dans ceux qui n’ont point la
langue enfermée dans un fourreau.
Ces muscles, dans les batraciens , sè divisent
en arrière en deux portions. 'L’externe plus courte
s’insère au côté de la plaque hyoïde au-dessus
de son bord ; l’interne se prolonge sur les cornes
postérieures et fournit une gaine au muscle hyo-
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