dant je lui trouve dans le cabiai une multitude j
de pores disposés fort régulièrement.
M. T énon , qui la nomme cortical osseux■ ,
pense qu'elle est produite par l’ossification de la
membrane qui a enveloppé la dent ; mais R. Blake
la regarde comme simplement déposée par la face
de cette membrane opposée à celle qui a déposé
l ’émail.
Je me suis assuré qu’elle est déposée par la
même membrane et par la même face que l’émail.
4°. Pulpe centrale.
La cavité qui est au centre de la dent, tant
qu’elle n’a point été effacée par l’accumulation
de la matière osseuse , contient une pulpe gélatineuse
, resre de celle qui a donné l’origine à
la dent, et richement fournie de vaisseaux et de
nerfs qui y pénètrent par les canaux dont les
racines sont percées ; elle est contenue dans une
membrane très-fine. Elle durcit et devient opaque,
et blanchit dans l’esprit-de-vin.
II. Dans les reptiles.
La structure des dents n’a rien de particulier ; i
la substance osseuse y est dure et compacte $ l’é- :
mail peu épais, et comme leurs dents sont toujours
simples, ils n’ont jamais de cément.
III. Dans les poissons.
La classe des poissons varie plus que toutes les
autres par tout ce qui concerne les dents. Elle en
présente de trois structures différentes. Les composées
, qui sont formées d’une infinité de tubes,
tous unis, et terminés par une couche commune
d’émail j telles sont les dents, en forme de pavé,
des raies.
Les simples , qui ne tiennent qu’à la gencive
comme celles des squales , et les simples qui
naissent dans up^alvéole. Elles font le plus grand
nombre ; on en voit de telles dans le brochet, la
dorade, etc. etc.
Les dents de poisson simples sont toutes formées
de substance osseuse et de substance émailleuse,
disposées comme dans celles des quadrupèdes.
Celles qui tiennent dans des alvéoles osseux n©
tardent point à s’y souder entièrement par leur
racine si-tôt que leur couronne est sortie : alors
on ne peut plus séparer la dent de l’os qui la
porte , sans la casser , et l’une est absolument
continue à l’autre. Cependant en sciant l’os on
voit des vestiges de la racine qui s’y est unie,
lesquels ,se font remarquer long-temps par leur
couleur, leur dureté , et surtout par la cavité qui
traverse la racine et se termine à la couronne.
-Cette racine et sa cavité pénètrent d’autant plus
profondément en dedans de l’os maxillaire , que
la couronne est elle-même plus longue et plus
pointue , mais les dents mousses n’ont presque pas
de racine. La substance osseuse des dents est toujours
dure , et ne croît, comme celle des qua