qu’il est alongé, cylindrique, et un peu plus
mince vers son extrémité jusqu’à sa base. La surface
interne de l’intestin grêle a des villosités nombreuses
, qui paroissent cylindriques ; celle du
gros intestin a des rides irrégulières. Il n’y a ni
pli ni ride à l’endroit ordinaire de la valvule de
Bauhin. Les parois du canal intestinal sont médiocrement
épaisses.
On retrouve, dans les martes, les mêmes circonstances
de forme et de structure que dans la
plupart des plantigrades. Cette structure est encore
à-peu-près semblable dans les autres carnassiers
digitigrades, c’est-à-dire que les intestins n’ont
généralement point de bosselures, et présentent
intérieurement une surface lisse et égale, tres-
iinement veloutée dans l’intestin grele ; mais leur
diamètre est toujours plus grand dans le gros intestin.
Celui-ci est encore remarquable , comme
dans les* précédens, par la plus grande épaisseur
des parois du rectum, dont la membrane musculeuse
a extérieurement des fibres longitudinales
très-fortes, qui la recouvrent de tous côtés.
Dans la civette le cæcum est très-court, étroit,
et semblable , pour la forme et la grandeur, au petit
doigt de l’homme. L ’intestin grêle vient se joindre
très-obliquement au gros intestin. Celui-ci a, ainsi
que le cæcum, des parois très-épaisses. La membrane
interne y forme de fortes rides épaisses et
longitudinales. Dans le zibet et la genette c est a-1
peu-près la même chose. L ’insertion de l’iléon,
Art. IV. Heser, du canal intest. 485
dans( le gros intestin , est marquée par un rebord
circulaire , qui forme la valvule de Bauhin.
Dans les chats le cæcum est également très-
court, et terminé en cône obtus, dont le sommet
a des parois plus fortes, qui renferment dans
leur épaisseur beaucoup de cryptes muqueuses.
Les gros intestins ont un diamètre beaucoup plus
grand que les grêles. Dans ceux-ci la membrane
interne offre un velouté , composé de filamens
très-fins et courts , sans rides ni plis. La même
membrane a des rides irrégulières vers la fin du
colon et dans le rectum $ elle est lisse et percée
visiblement dans le tigre des orifices nombreux ,
des follicules renfermés dans son épaisseur ou
dans celle de la cellulaire.
Dans les chiens le cæcum est recourbé plusieurs
fois sur lui-même, et repose sur l’iléon ,
auquel il adhère par du tissu cellulaire. Ce tissu
lie aussi entre eux les tours du cæcum, qui varient
suivant les espèces. Les gros intestins n’ont
guères plus de diamètre que les grêles. La valvule
de Bauhin est, comme dans la civette , un
rebord circulaire qui entoure l’orifice de l ’intestin
grêle dans le gros. La membrane interne forme,
dans celui-ci, quelques plis longitudinaux. Elle
est légèrement veloutée dans les intestins grêles,
et gonflée ordinairement de mucosités. La musculeuse
est moins épaisse que dans î’estomaci
Dans Y hyène les intestins grêles vont en grossis-,
sant, du pylore au cæcum. Celui-ci est long et
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