le gros intestin n’a point de bandes musculeuses
qui partagent sa cavité en cellules. Ses parois
sont généralement assez minces.
Dans le cochon l’intestin grêle a un diamètre
égal dans toute son étendue. Ses parois sont unies.
Sa membrane ^interne ne montre que des papilles
peu apparentes. Le cæcum est d’une grosseur médiocre
, boursouflé par trois bandes tendineuses.
Tout le reste du gros intestin est boursouflé de
même , mais seulement par deux bandés de même
nature.
Dans le pécari le diamètre des intestins grêles
est par-tout à-peu-près le même. Le cæcum est
volumineux, court, et de forme conique. Le colon
est d’abord aussi gros que celui - ci ; il diminue
ensuite de volume jusqu’au rectum, dont le diamètre
ne change pas dans toute son étendue.
Dans Yhippopotame le canal intestinal conserve
à-peu-près le même diamètre dans les jf de
sa longueur ; mais il devient presque double dans
le reste de son étendue.
Ces parties présentent très - peu de différences
dans les ruminons. Le cæcum est conique , peu
volumineux et sans boursouflure.. Le colon conserve
dans son commencement le même diamètre,
puis se rétrécit bientôt, et ne surpasse plus celui
des intestins grêles. Une grande portion de ces
intestins forme plusieurs tours concentriques et
en différens sens , réunis , sur un même feuillet de
mésentère , en un seul paquet , qui est comme
flottant dans l’abdomen. Nulle part il n’a de boursouflure
non plus que le rectum.
Les membranes de l’intestin grêle sont minces.
L ’interne est sans rides, excepté dans le duodénum,
où il y en a de transversales ; ses villosités sont
comme des écailles extrêmement fines. La musculeuse
a une couche extérieure de fibres longitudinales
, qui recouvrent des fibres circulaires.
Les membranes des gros intestins sont généralement
plus épaisses. Dans le hoeufy le cæcum
éprouve un étranglement, puis il se renfle et est
terminé en massue. Sa membrane interne est lisse
et sans plis, excepté à l ’endroit étranglé où il y
a des rides longitudinales. Elle est plus épaisse et
plus muqueuse depuis cet endroit jusqu’au fond.
La musculeuse a une couche interne de fibres longitudinales
très-marquées. Dans le colon, les fibres
longitudinales de cette membrane sont disposées
par larges bandes , qui laissent de petits intervalles,
où paroissent les fibres circulaires de la
seconde couche , dont les faisceaux sont plus forts;
l’interne y est lisse et sans rides. Vers la fm du
rectum, dont les parois sont encore plus, fortes
que celles du colon, la membrane interne a des
plis longitudinaux et parallèles, et très-près de
l’anus, des rides circulaires et concentriques.
Le canal intestinal du chameau, du dromadaire
et du lama , ne diffère pas essentiellement de cette
description faite d’après celui du boeuf; seulement
le duodénum dans ce dernier est d’abord large o y
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