2g4 XVIIIe L eçon.,Iasalivat. et dèglut.
l ’un de l’autre, et ne dépassant pas leur pièce inT
férieure. Ils sont généralement larges et forts,
et leur surface supérieure , de laquelle s’élèvent un
grand nombre de dents, forme une bonne partie du
pavé de l’arrière-bouche. Ils tiennent à la musse
des branchies, et particulièrement aux deux derniers
arcs de celles-ci, par des membranes , des
ligamens et des muscles.
Les os repondent à des plaques osseuses, situées
souç la base, du crâne, au nombre de deux, de
quatre , ou de six, et dans,lesquelles sont implantées
des dents semblables. Ces plaques pharyngiennes
tiennent quelquefois à l’extrémité supérieure
des deux derniers arcs branchiaux, lorsqu’il
n’y en, a qu’une de chaque.côté , ou, ce qui est le
plus ordinaire, elles sont collées contre un os longitudinal
, auquel s’articulent les extrémités supérieures
des arcs branchiaux, et sur l’histoire duquel
nous serons obligés de revenir en parlant
des branchies. C’est encore à la description de ces
dernières que^nous renvoyons celle de tous les
mouvemens que peuvent exécuter les os pharyngiens,,
parce qu’étant dûs en partie à ceux des
branchies, on ne pourroit en donner ici qu’un détail
imparfait, et que d’ailleurs ceux qui dépendent
de leurs muscles propres, quoique, servant puissamment
à la déglutition, ont également une
part marquée dans les mouvemens de la respiration.
C'est, donc comme faisant partie du mécanisme
de celle-ci que nous les décrirons. Disons
A r t . VI. Pharynx.
seulement que les os pharyngiens doivent être regardés
comme de vraies mâchoires intérieures,
qui frottent quelquefois sur une surface immobile
, comme dans les carpes , et exécutent ,
dans ce cas, une véritable mastication. D’autres
fois, et c’est c e , qui a lieu, le plus souvent, ils
jouissent tous (tant les plaques superieures que
les os pharyngiens inférieurs ) de plus ou moins
de mobilité, se rapprochent les uns des autres,
serrent de tous cotés la proie qu’avale le poisson
, l ’accrochent avec les dents nombreuses qui
hérisseht leur surface , servent à l’enfpncer dans
l ’oesophage, ou l ’empêchent d’en ressortir , de
même que les dents maxillaires, palatines et linguales
l’ont accrochée dans la bouche.