
 
		48o X X Ie  L eçon.  Intestins.  
 recèlent une quantité  de follicules muqueux.  Il lient  
 au  côté  gauche  de  cet  intestin.  Entre  l’orifice  de  
 l’intestin  grêle  et  le  colon,  la  membrane  interne  
 forme  un  large  p li ,  dont  l’usage  est  d’empêcher  
 le  retour  des  matières  fécales  des  gros  intestins  
 dans  1 intestin  grele.  La  même  membrane  présente  
 un  grand  nombre  d’autres  plis irréguliers ,  
 mais qui  sont  cependant  plus  généralement  transversaux  
 dans  le  cæcum  et  le  colon  ,  et  se  di-  
 dirigent particulièrement suivant  la  longueur  dans  
 le  rectum. Cette  membrane  n’a  point  de  villosité.  
 La  membrane musculeuse,  outre  les  rubans  déjà  
 décrits,  présente  encore  quelques  fibres  longitudinales  
 ,  comme  dispersées  sur  le  cæcum  et  le  
 colon, ^et  un  grand  nombre  de  fibres  circulaires.  
 Elle  est  plus  forte  dans  le  rectum  que  dans  le  
 reste  du  gros  intestin  ;  les  fibres  longitudinales  y  
 sont  d’ailleurs  plus  nombreuses  ,  et  plus  également  
 distribuées. 
 Dans  les  singes,  le  canal  intestinal  est  en  général  
 très-ressemblant à celui de l’homme.  Il n’offre  
 ordinairement,  dans  ces  animaux  ,  que  de  très-  
 petites différences, à peine dignes d’être remarquées.  
 Cependant  l’appendice  vermifôrme  du  cæcum  ne  
 se  trouve  que  dans  les  orangs;  les  autres  genres  
 de  cette  famillé  en  manquent.  Le  duodénum  est  
 généralement  fort  court,  et  quelquefois  d’un  plus  
 petit diamètre  que  le  reste  de  l’intestin  grêle,  dont  
 la  partie  la  plus  étroite  est  celle  qui  s’insère  au  
 gros  intestin.  Le  coecum  est  plus  court  dans  le 
 gibbon 
 gibbon  que  dans  l’homme  ;  dans  les  guenons  il  
 est  quelquefois  plus  long , mais il est toujours  gros ,  
 court,  et de  figure conique ,  celui  des  sagouins  et  
 des  sapajous  excepté,  qui  est  long,  cylindrique,  
 recourbé  à  son  extrémité  ,  et  quelquefois  d’un  
 diamètre  plus  petit  que  la  suite  du  gros  intestin :  
 c’est  ce  qui  a  lieu  ,  par  exemple,  dans le  sajou-  
 brun  ,  où  il  augmente  de  grosseur  vers  son  extrémité. 
 Les  makis  ont  tous  le  cæcum  plus  long  que  
 les  singes.  Il diminue insensiblement dans le nra/fù-  
 mococo ,  et  devient  plus petit  que  l’iléon,  à quelques  
 centimètres  de  sa  terminaison.  L ’endroit  où  
 il  se  continue  avec  le  colon  est  la  partie  la  plus  
 grosse  de  tout  le  canal  intestinal.  De-là,  jusqu’à  
 la distance  de  douze  à  treize  centimètres,  le  colon  
 diminue peu  à  peu  de  grosseur,  devient  plus petit  
 que l ’iléon ,  et  conserve  ensuite  le même diamètre.  
 Les  boursouflures  des  gros intestins,  ainsi  que  les  
 bandes  tendineuses  qui  les  forment,  ne  sont marquées  
 que  dans  la  partie  conique  du  colon  et  
 dans  le  cæcum.  Dans  le  rhongous,  cette  partie  
 conique et  boursouflée  du  colon  est  beaucoup  plus  
 longue.  Dans  le  vari  le  cæcum  est  encore  plus  
 long  ,  mais  en  même  temps  d’un  plus  petit  diamètre  
 que  dans  les  précédens.  Dans  les  loris  le  
 canal  intestinal a des parois minces,  transparentes ,  
 et  un  calibre  inégal  ,  dilaté  par  intervalle,  formant  
 des  bosselures,  et  très raccourci  par  le mésentère  
 j  le  cæcum  est  alongé  et peu  boursouflé.  
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