fines, ou- plus grossières , s’il est permis de s'exprimer
ainsi, que dans l’intestin grêle. Elles manquent
dans les cæcums. Dans le. duodénum de
Vaigle, les villosités sont toujours et fines et dressées
comme les soies d’une brosse ; vers la fin de
1 iléon elles sont beaucoup plus grosses et plus
courtes. Elles sont longues , pyramidales , extrêmement
fines à leur pointe dans la bernacke,
au commencement de l’intestin grêle ; plus grosses,
plus courtes et presque cylindriques vers la fin de
cet intestin ; nombreuses, grossières dans le rectum.
Cell es de Y autruche sont de même très-grossières
dans le duodénum. Elles sont longues et cylindriques
dans le duodénum du harle hupè (mergus
serrator), plus rareset moins prononcées à la fin de
l ’intestin grêle, rares et grossières dans le rectum ,
etc. La musculeuse est quelquefois peu marquée,
la celluleuse de même : toutes trois sont ordinairement
très-minces.
Xous n’avons que très-peu de chose à ajouter
à cette description générale. Les cæcums manquent
, comme nous l ’avons déjà vu , dans la plupart
des oiseaux de proie diurnes ; ou lorsqu’ils
existent, ce qui a lieu quelquefois dans les aigles,
ils sont réduits à deux très petits culs-de-sac, qui
ont l’air de tubercules arrondis. Dans les oiseaux
de proie nocturnes, ils sont au contraire très-
grands et beaucoup plus larges à leur extrémité qu’à
leur base.
Dans la spatule, les deux cæcums sont deux
petits culs-de-sac courts comme dans quelques oiseaux
de proie diurnes. Dans les pingouins , les
hurles, les plongeons , ils sont courts et de forme
ovale 5 et comme la longueur du rectum est généralement
proportionnée à celle des cæcums, cetintestin
est très-court dans tous ces genres.
Dans le casoar, les cæcums sont en forme de
fuseau, très-étroits en comparaison de la partie
du canal intestinal où il se rendent, et dans laquelle
ils débouchent par une ouverture trop petite
pour permettre l’entrée des matières fécales
dans ces intestins. Leurs parois sont minces et délicates,
tandis que celles du canal intestinal sont
très-fortes.
Dans Y autruche, les deux cæcums sont très-
longs ; d’abord larges, ils vont en s’amincissant depuis
le commencement du dernier tiers jusqu’à leur
extrémité , de manière à ne former , dans cette
partie, qu’une espèce d’appendice vermiforme. La
cavité de cet appendice est lisse et sans pli ; mais
dans le reste du’ cæcum règne une valvule spirale
, dont les tours sont d’autant plus rapprochés
et les plis moins larges, qu’ils s’éloignent davantage
de la base. Les plis sont formés par les membranes
interne et cellulaire, et même par une
lame de fibres musculaires qui se glisse entre les
deux feuillets du pli et les soutient.
La partie du canal intestinal qui est entre le
cloaque et l’insertion des cæcums, offre, dans le
meme animal, plusieurs particularités. Rétr écie