de latérales ; ce sont les gnathoptères, les névroptè-
res, les coléoptères , les orthoptères , et les hyménoptères;
l’autre moitié, savoir, les. lépidoptères J
les hémiptères, les diptères, et les aptères, en man«
que absolument.
Quelques échinodermes ont cinq mâchoires placées
en rayons ; ce sont les oursins et les astéries ; les
autres en manquent, ainsi que tous les zoophytes!
sans exception.
Nous avons suffisamment parlé delà forme générale
de la mâchoire supérieure, et de sa composition,
lorsque nous avons traité de la face dans notre
VIIIe leçon , et nous pouvons passer immédiatement
à celles de la mâchoire inférieure.
A R T I C L E P R E M I E R .
De Ici forme et de la composition de la mâchoire I
inférieure.
L a mâchoire inférieure des animaux vertébrés al
généralement la forme d’un arc, ou de deux branches
plus ou moins épaisses, réunies à angle aigu J
dont le contour ou le bord supérieur est ordinairement
semblable, dans sa plus grande étendue, au
bord inférieur de la mâchoire opposée: sa longueur,I
relativement à celle-ci, est beaucoup plus grandel
dans les oiseaux, et la plupart des reptiles, où elle
s’articule très en arrière , et se prolonge même au-
delà de son articulation, que dans les mammifère»
et les poissons où cette articulation s© fait plus en l
avant. Elle s’alonge d’ailleurs ou se raccourcit avec
le museau, et son épaisseur dépend beaucoup d u nombre
, de la forme et de la grandeur des dents qu’elle
Supporte, ou de l’absence de celles-ci. La mâchoire
inférieure de Yéchidna , des fourmiliers proprement
dits , et des phatagins, qui manquent de
dents, est très-grêle, tandis que dans l’éléphant son
épaisseur devient énorme aux endroits où elle loge
les molaires.
I A. Du nombre d’ os qui la composent.
Celle de l’homme , composée de deux pièces
dans le foetus et dans l’enfance, ne présente plus,
dans l’adulte, qu’un seul os, formant une lame
épaisse, courbée en arc dans son milieu, et dont les
extrémités sont repliées de bas en haut. Chaque
moitié de cet arc est parfaitement semblable à
l’autre : ce sont proprement les branches de la
mâchoire, quoique l’on donne aussi ce nom à la portion
montante de celle-ci. Chacune de ces branches
n’est jamais formée, dans les autres mammifères,
que d’une seule pièce; elles restent presque constamment
distinctes dans la plupart d’entr’eu x , tels
que les makis, tous les carnassiers (les chauve-
souris exceptées), les rongeurs, la plupart des
edentès, les rum,inans ; les phoques, le dugon ,
parmi les amphibies, les cétacés • et l’on y voit facilement
la suture qui unit leurs extrémités anlé‘—
Béuresi Cette suture s’efface de très-bonne heure
fans les singes ? les chauve-souris, et particulière