glosse. Le sterno-hyoïdien pénètre entre ces deux
portions pour se fixer à la plaque.
6°. Les cérato-maxilliens. Ces muscles sont
analogues , par leur fonction et leurs attaches, aux
muscles coniques de l’os hyoïde des oiseaux. Ils
n’en diffèrent qu’eu ce qu’ils ne sont point contournés
autour des cornes auxquelles ils se rendent.
Us n’existent pas dans les batraciens ; mais ils se
trouvent dans les trois premiers ordres. Leur attache
, en avant, est à la face interne des branches
de la mâchoire inférieure, au tiers postérieur de
ces branches, d’où, ils se portent en arrière et
en dedans, à la rencontre des cornes postérieures,
auxquelles ils s’insèrent. Il y en a deux de chaque
côté dans Viguane ordinaire, qui s’attachent aux
quatre cornes. Il y a de plus, dans ce dernier animal,
un muscle transverse des cornes , dont les
fibres se portent obliquement en dehors , de la
corne antérieure à la corne postérieure du même
côté.
Dans Yagame umbra, ce dernier muscle est
long et grêle , et va de l’extrémité de la corne
postérieure à l ’angle de la corne antérieure.
Dans les chéloniens , c’est à l’extrémité des
cornes antérieures que s’insèrent les cèrato-ma-
xilliens.
D. Dans les poissons.
hyoïde est formé de deux branches qui s’appuient
de chaque côté, en dedans de l ’os, analogue
®u quarré des oiseaux , descendent obliquement
en avant, en se rapprochant l’une de l’autre, et
se joignent par leur extrémité antérieure. Chacune
d’elles est composée ordinairement de trois
pièces réunies d’une manière fixe, de forme variée,
dont la moyenne est généralement la plus grande,
et l’antérieure la plus petite ; mais quelquefois le
nombre de ces pièces est plus considérable. On
en trouve deux en avant, placées au-dessus l’une
de l’autre , dans les pleuronectes, les zèes, plusieurs
silures etc. Il y en a quatre à la partie
moyenne dans le turbot. L ’articulation superieure
de ces branches , qui a lieu à la face interne et
postérieure de l’os analogue au quarré des oiseaux,
est comparable à celle qui existe entre l’apophyse
ou l’os styloïde et les cornes antérieures de l’hyoïde
des mammifères, en ce qu’elle suspend a la tete
l ’hyoïde de ces animaux. Elle permet en particulier
à celui des poissons, d’exécuter sur ce point
des mouvemens d’élévation et d’abaissement, qui
le rapprochent ou l’éloignent de la voute du parlais.
Les deux branches qui le composent se meuvent
l’une sur l’autre par leur articulation inférieure
, et même sur les côtés de l’os lingual, lorsqu’il
existe. Elles tiennent en arrière et en dessus,
soit au moyen de l’os lingual, soit immédiatement,
lorsque cet os manque, à l’extrémité de la chaîne
d’os qui réunit antérieurement les arcs branclraux ,
et elles sont fixées du même côté , mais en-dessous ,
par deux forts ligamens à l’os sur lequel s’attachent
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