, Le pharynx des oiseaux n’a plus ces musclés
extrinsèques, qui soulèvent, resserrent ou dilatent
celui des mammifères. On remarque à peine, dans
un grand nombre, quelques fibres musculaires
longitudinales , qui se continuent avec celles de
l ’oesophage, et forment autour du pharynx une
couche beaucoup moins marquée que celle de ce
canal. Celui de Vautruche a , sous les fibres longitudinales,
une autre couche de fibres circulaires.
■ Cependant, comme les muscles coniques de l’os
hyoïde , et le mylo-hyoïdien , s’attachent à la
membrane de l’arrière - bouche , et même à une
assez grande portion de celte membrane , peut-
être servent - ils un peu à la déglutition, en secouant
la portion des parois de barrière - bouche,
à laquelle ils s’insèrent.. Le mylo-hyoïdien doit y
contribuer davantage en soulevant ces parois.
. Dans les reptiles le pharynx ne peut guères
être distingué du commencement de l’oesophage.
L eu r .diamètre est ordinairement le même, et la
membrane qui forme leurs parois internes presente
absolument le même aspect. Elle offre ordinairement
une foule de plis longitudinaux ^ qui
s’effacent lorsque l ’animal avale une proie d’un
grand diamètre. Il n’y a d’ailleurs, le plus ordinairement,
aucun muscle extrinsèque qui enveloppe
l’entrée de ce canal
La déglutition peut être aidée dans les chéloniens
par l ’action des sterrio-thyroïdiens, qui s’appliquent
tout le long du cou sur l’oesophage, et sont
même àclherens à ses parois antérieurement, et à
la portion qui pourroit être considérée comme
faisant partie du pharynx. L ’os hyoïde peut aussi
contribuer à la déglutition , au moyen des inuscles
qui le soulèvent.
Cet usage est sur-tout évident dans les batraciens,
et particulièrement dans les grenouilles,
les rainettes ët les crapauds. La plaque hyoïde,
qüi soutient dans ces animaux les larges parois
de l’arrière- bouche et du palais, n’ek mise en
mouvement par le mylo-hyoïdien, et les analogues
àn stylo-hyoïdien ), cyxe polir soulever1 ces:
parois et les âppliqtièr à la; Voûte du pàlâis.' Il
ÿ ‘a de plus, dans'ces trois derniers genres’, un
muscle qui vient des parties postérieures et supérieures'
de la tête , au - devant de l’imalogue
du stylo-hyoïdien • il est d’abord étroit, mais il
S’élargit ensuite à mesure qu’il se porte eh avant
ét eh bas , èt qu’il recouvre la portion de l’arrière-
bouche , qui fait saillie en arriére. Il se proîohge
jusqu’au bord de la plaque hyoïde , à laquelle il
s’insère. Ses fibres paroissent également adhérentes
à la membrane de l’arrière - bouché , sur
laquelle elles sont couchées. Elles doivent, par
leur action, appliquer cette membrane à la paroi
opposée, et soulever aussi la plaque hyoïde.
Les fibres longitudinales, propres au pharynx,
comme à l ’oesophage, sont quelquefois très-marquées
; d’autres fois elles le sont bien moins.
Dans les poissûns'le pharynx s’attache supérieu-
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