alknens ; par rapport aux dilatations de quelques-
lunes de ses parties, ou aux culs-de-sacs qui com-
ÿnuniquent avec lui , et qui sont autant de lieux de
séjouroù les alimens résident plus long-temps que
Jdans le reste de sa longueur , et où ils peuvent être
soumis à l’action particulière de certains a gens ;
|enfin , par rapport à la composition de ses parois ,
jau plus ou moins de force de chacune de ses tuni-
iques et aux variations de leur structure , soit dans-
tout le canal, soit dans quelques endroits seulement:*
Jcar toutes ces circonstances influent sur l’action du
‘canal, dont les causes principales résident évidem-
«ment dans la nature organique de ses parois.
D 'autres animaux encore ne vivent que de ma- >
tière liquide; il leur faut des suçoirs pour la pom-|
p e r , qui sont de vrais organes de déglutition, mais!
quivarient encore considérablement selon que Fani-I
mal pompe simplement des liquides à nud, ou bien!
qu’il est obligé d’entamer les vaisseaux des ani-l
maux ondes plantes dont il veut tirer les sues. DansJ
ce dernier cas,. la nature ajoute à son suçoir desj
instrumens tranchans de différentes formes.
La déglutition , ou le transport dans l’estomac de I
la pâte alimentaire produite par la mastication ,j
s’opère par le concours de plusieurs organes mus-1
culaires : la langue,. l’os hyoïde, le voile du palais J
le pharynx,, l ’épiglotte y jouent chacun umrôlel
différent dans les quadrupèdes ; et outre les varia-1
tions que chacune de ces parties subit dans cette
première classe', leur disparition successive dans!
les autres classes donne lieu à des considérations
importantes.
De la bouche à l’anus s’étend un long canal formé
des mêmes tuniques que la peau extérieure , et qui
dans la plupart des zoophÿtes est remplacé par un
simple sac. C’est le réceptacle dans lequel les ali- [
mens sont contenus pendant tout le temps qu’ils
peuvent fournir des élémens propres à la nutrition.
On doit considérer ce canal, par rapport à sort
étendue proportionnelle , qui détermine la quantité
d’ajimens que l’animal peut prendre â-la-fois, et
par suite l’espèce de ces âlimens ; par rapport à ses
replis, qui accélèrent ou ralentissent la marche des
Cette action , que le canal intestinal fait subir anx!
tmatières alimentaires , consiste : dans leur séjour
plus ou moins long en un lieu chaud et humide ;
| Dans le mouvement doux que leur imprime l’irritabilité
de la tunique charnue ;
Dans la pression plus ou moins forte qu’ils éprouvent
de cette même tunique ;
I Dans l’imbibition et l’action chimique des sucs
qui sont versés sur eux, soit par le tissu secrétoire
des parois mêmes du canal, soit par des glandes
dont les canaux excréteurs y aboutissent ;
| Enfin , dans la succion des petites racines des
Vaisseaux chylifères , qui prennent naissance de
§a paroi interne des intestins.
Il faut donc examiner le canal sous tous ces points
Pe vue ; il faut considérer les glandes extérieure»
qui y versent les fluides qu’elles produisent, telles
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