ment les roussettes , les phatagins parmi les fàenA
tés , les èlèphans, chez lesquels les deux moitiés sel
confondent aussitôt que dans l’homme. Elles se sou-|
dent aussi de bonne heure dans les pachydermes J
les solipèdes, le morse et le lamantin parmi les!
amphibies ; de sorte que l’on ne peut assigner del
rapport physiologique entre l’une ou l’autre de cesl
circonstances et la forme particulière de la mâchoire!
inférieure^
Les branches de cette mâchoire se prolongeant enl
arrière, dans les oiseaux, beaucoup au-delà de lai
supérieure, présentent ordinairement des sutures!
•yis-à-vis de la base de cette dernière, mais elles n’enl
ent point à l’angle de leur réunion. Leur ensemble!
est donc composé de trois pièces, une moyenne et|
deux latérales, qui aîongent en arrière les feran-1
ches de l’arc ou les côtés de l’angle que forme laj
première. Dans la plupart des passereaux, dans lesj
p ic s , la plupart des oiseaux de proie diurnes, on nel
voit aucune trace de suture, et la mâchoire inférieure!
ne paroît formée que d’une pièce.
Nulle part sa composition ne paroît aussi complir
quée que dans les reptiles. Celle de la tortue-1
franche a sept pièces distinctes ; une moyenne qui!
forme l’arc, et trois autres de chaque côté ajoutées!
à ses branches , dont la plus reculée s’engrènel
comme un coin entre les deux autres et forme enl
grande partie la cavité articulaire.
Ce nombre augmente encore dans beaucoup ciel
sauriens. On compte dans la mâchoire inférieure
Art. I. De la forme de la mdch. inf. 15
du crocodile du N i l, et dans celle du caïman ,
jusqu’à douze pièpes osseuses, dont voici la disposition.
Les deux branches sont distinctes et réunies
seulement par une suture ; chacune est composée
conséquemment de six pièces ; i°. une formant toute
|a portion dans laquelle les dents sont implantées;
S . une aut^e doublant la face interne de la pre~
Eiière, sans s’étendre jusqu’à son extrémité antérieure;
0°, et 4°. deux autres articulées avec les premières,
dont une inférieure se prolonge jusques à
l ’extrémité postérieure de chaque branche, l’autre
supérieure aussi étendue en arrière que la première,
;§ans le crocodile du N il, ou. moins reculée qu’elle
fans le caïman. La plus grande partie de la cavité
articulaire est creusée dans une cinquième pièce qui
est en dedans des deux précédentes, et forme la
partie interne et supérieure de la portion qui est au-
delà de cette cavité. Enfin une sixième pièce borde
en avant et en dedans l’orifice du canal dentaire.
La mâchoire inférieure des tupinambis est composée
de même de douze pièces , dont deux pour
f s apophyses coronoïdes , et les dix autres analogues
à celles décrites dans les crocodiles , excepté
celle indiquée la dernière. Nous en avons
fouvé huit ou dix dans la plupart des autres sau-
*ens II y en a quatre à chaque branche , dans les
fouets} dont une anterieure unie par son extrémité
»îterieure à sa pareille, et trois autres postérieures
1 la première. On n’en compte que quatre en tout
jans les amphisbénes. Ce sont, avec les précédens,