dit : : 1 : 80, pour le lèrot : : i : 25, pour le mus-
cardin : : i : 65 ; ce qui indique un plus grand diamètre
dans le lèrot que dans les deux autres.
Dans le fourmilier la même proportion, pour les
intestins grêles, est : i i : 26; pour les gros : : 1 : 2.
Dans le tatou à neuf bandes : : 1 : 18, : : 1 : 3.
Dans l’éléphant, dont le canal intestinal n’a pas
la longueu/r relative de la plupart des autres herbivores
, cette proportion indique un très - grand
diamètre ; elle est, pour les intestins grêles : : 1: 18,
pour le cæcum : : 3 : 1 , pour le colon et le rectum
j : 1 : 4.
Dans le sanglier, ces rapports sont : : 1 : 76,
: : 1 : 1 , : : 1 : 26. Ils sont beaucoup plus éloignés
dans le taureau, dont la longueur des intestins
grêles est à leur circonférence : : 271 : 1, celle du
cæcum : : 6 : 1, et celle du rectum et du colon : : 5i : 1.
Dans le bitfle, au contraire, dont la longueur relative
du canal intestinal est moindre, on trouve ces çap-
ports : : 186’ : 1 , : : 1 : 1, : : 4o : 1.
Ils sont, dans le cheval, dont le canal intestinal
est court, comparé à celui de la plupart des rumi-
nans, : : 112: 1, : : 2: 3 , : : i 4 : î.Ces rapports indiquent
que la proportion du diamètre des gros
intestins est beaucoup augmentée5 celle des intestins
grêles l’est également un pèu.
ARTICLE
A R T I C L E I I I .
Division des intestins en gros et petits et en
appendices, et proportion des petits intestins
aux gros.
I. Division des intestins en gros et petits
et en appendices.
D an s la plupart des animaux vertébrés, le canal
intestinal peut être divisé en deux portions bien
distinctes. L ’une, ordinairement plus longue , d’un
calibre plus petit, à surface interne, très-souvent
veloutée , commence au pylore, et se termine à la
seconde j celle-ci, plus grosse et plus courte, à surface
interne , très-rarement veloutée, à parois très-
souvent plus fortes et plus épaisses, aboutit â
l ’anus.
A. Dans les mammifères.
Dans les mammifères où cette distinction peut
avoir lieu, la séparation des deux portions est indiquée
par un ou plusieurs appendices, qui portent
le nom de cæcum lorsqu’ils sont gros et larges, ou
d’appendices vermiformes lorsqu’ils sont longs et
greles. L ’homme, les orangs et le phascolome sont
les seuls qui aient à la fois un cæcum etun appendice
vermiforme bien distincts. Dans Véchidna, il n’y
a qu’un appendice vermiforme. Mais dans les autres
genres de la famille des singes et dans les makis;
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