corps dans les solipèdes. Elles forment avec lui
un arc plus ouvert dans le zèbre que dans Varie
et le cheval. Du milieu de cet arc descend une
longue apophyse ; elle égale dans le cheval la
portion qui répond aux cornes postérieures ; elle
est plus courte que cette portion dans le zèbre,
et plus longue dans Varie. Les cornes antérieures
sont formées d’une seule pièce qui est très-courte,
dirigée en avant, et s’articule à angle droit avec
1 os styloide. La forme de ce dernier os est à-peu-
près la même que dans les ruminans à cornes.
Dans les mammifères amphibies le corps- est
mince, alongé, peu courbé en arc, sans tubérosité
ni apophyse. Les cornes postérieures prolongent
1 arc du corps $ elles ont à-peu-près la
meme épaisseur. Les antérieures sont formées de
trois os, dont le premier est très-court^ le deuxième
est plus long.
Dans les cétacés l ’os hyoïde a une position et
une forme particulières. L ’os styloide est long ; il
se porte très-obliquement en avant et en dedans,
sous la base de la langue, où il se joint à la
corne anterieure de son côté. Celle-ci est courte $
elle va directement en arrière s’articuler au milieu
de la convexité du corps , qui est applati,
soude aux cornes postérieures , et représente la
ligure d'un croissant, dont les pointes sont tournées
en arrière. Celles-ci sont libres , et ne tiennent pas
par des ligamens au cartilage thyroïde.
b. Des muscles de l ’ os hyoïde.
Il y a beaucoup de muscles qui viennent se rendre
à l ’os hyoïde j nous ne décrirons ici que ceux qui
semblent appartenir plus particulièrement à cet
os , en ce qu’ils partent de points plus fixes que
lui , qui sont immobiles , ou qu’ils ne peuvent
mouvoir que d’une manière insignifiante.
Ces muscles sont, dans Vhomme, au nombre de
quatre paires.
i° . Les sterno-hyoïdiens y qui s’élèvent de dessous
l’angle claviculaire du sternum au-devant de
la trachée-artère , entre les sterno-thyroïdiens,
et viennent se fixer au bord inférieur du corps
de Los hyoïde.
2°. Les omo-hyoïdiens , décrits dans la quatrième
leçon , page 204.
3°. Les stylo-hyoïdiens , qui sont fixés d’un côté
à la racine et au bord postérieur de l’apophyse
styloide , et de l’autre à l’extrémité antérieure du
corps de l’os hyoïde ; ils descendent obliquement
en avant et en dedans pour gagner cette seconde
attache , et sont traversés dans leur portion inférieure
par le tendon du digastrique.
4°. Les génio-hyoïdiens, dont le tendon est fixé
en avant à l’éminence géni, derrière le menton ;
ils se portent à l’os hyoïde en dessous et en dedans
des génio-glosses , et en dessus du mylo-
hyoïdicn, et s’attachent à la convexité du corps
de cet os. ,