premier a ordinairement une forme alongée et cylindrique;
mais, au lieu d’être situé, comme dans
la classe précédente, transversalement au cou de
l ’animal, il prend la même direction que celui -ci.
Son extrémité antérieure présente quelquefois une
facette krticulaire , qui est reçue dans une cavité
de l’os ou du cartilage de la langue, lorsque l’un
ou l’autre existe. Cette facette est arrondie de droite
à gauche, et ne permet guères que clés mouvemens
dans l’un ou l ’autre de ces sens. D ’autres fois, il
n’y a aucune facette articulaire, et l’os ou le cartilage
hyoïde est simplement soudé avec celui de la
langue. Son extrémité postérieure a , de chaque
côté, une cavité articulaire arrondie, dirigée en
arrière, qui sert à unir le corps à la base des cornes.
Au-delà de ces deux cavités , la même extrémité se
prolonge en une pointe plus ou moins étendue , qui
se porte souvent au-devant du larynx supérieur et
de la partie adjacente de la trachée-artère. Celte
dernière portion n’est presque jamais entièrement
ossifiée.. On pourroit l’appeler corne moyenne, ou
queue de l’os hyoïde. Telle est la forme générale
du corps de l ’os hyoïde dans les oiseaux; mais
dans quelques-uns il s’écarte de celte forme. Dans
le pélican il est plat et -pentagone ; l’angle qui
se présente en avant n’a point de facette articulaire
, et le côté qui regarde en arrière en a deux
qui se touchent et ne laissent point d’intervalle
pour la corne moyenne, qui n’existe pas en effet.
Il a , à-peu-près , la même forme dans la spatule }
mais les facettes articulaires sont moins rapprochées,
et les deux angles latéraux s’alongent en crochets ,
recourbés en arrière.
Les cornes ne sont qu’au nombre de deux, de
figure cylindrique, grêles, plus ou moins alongees,
s’amincissant vers le bout, dirigées en arrière et
en dehors, et se recourbant de bas en haut pour
s’adapter à la tête , derrière laquelle elles remontent.
Leur base regarde en avant, et présente
une facette arrondie, qui entre dans la cavité articulaire
du corps. Chacune de ces cornes est
formée de deux portions articulées ensemble, à l’endroit
où le tiers postérieur touche , au tiers moyen.
C’est de leur longueur que dépend la sortie plus ou
moins grande de la langue hors du bec. Dans le
p i c , dont la langue peut être portée au-dehors , de
la longueur de huit pouces, ces os ont une grandeur
proportionnée à cet effet. Ils descendent sur les
côtés du cou, puis se recourbent sur la tête et se
prolongent jusqu’à la racine du bec; la , ils se
détournent à droite , et pénètrent dans une cavité
de la mandibule supérieure, qui est en dedans de
la narine droite, et qui règne dans les deux tiers
de la longueur de cette mandibule. Ilsv ont plus de
huit pouces de long.
b. Des muscles.
Le dindon nous servira d’exemple pour la description
de ces muscles.
On trouve d’abord , i°. l’analogue du myîo-hydi-
Q 3