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Dans l’homme, la proportion de la longueur
des intestins à celle du corps, est de six ou de
sept à un.
Cette longueur varie, dans les singes, de cinq
a huit, c’est-a-dire, qu’elle peut être de cinq à
huit fois aussi grande que celle du corps.
Dans les makis, les loris exceptés, elle varie
de quatre a six; et quoique cette quantité paroisse
moindre que dans les singes^ elle est compensée
par la plus grande proportion du cæcum , qui est
fort grand dans les premiers. Elle est encore moindre
dans les loris, dont les intestins ne sont que
trois fois aussi longs que le corps; mais celui-ci
est extrêmement grêle.
Parmi les chéiroptères, le nodule est celui de
tous les mammifères dont le canal intestinal est
le plus court ; il ne surpasse qu’une fois la longueur
du corps.
Celui de la roussette, au contraire, qui se nourrit
de végétaux, est au moins sept fois aussi long que
le corps. Nous avons déjà vu des, différences remarquables
dans la description de son estomac,
qui dépendoient de la même circonstance. Elles
suppléent au cæcum qui manque à cet animal.
Dans la plupart des plantigrades, cette pronous
n’avons pas compris la queue dans les mesures que
nous avons données du corps des reptiles, des oiseaux et
des mammifères , tandis que , les raies seules exceptées ,
nous n’avons pu l’omettre dans celles des poissons.
portion est très-considérable ; elle l’est même davantage
que dans les singes, mais l’effet qu’elle
pourvoit produire est détruit en très- grande partie
par le manque de cæcum et de gros intestins , la
surface égale et le peu de diamètre de tout le canal.
On sait que plusieurs de ces animaux peuvent
1rès-bien se nourrir de substances végétales. C’est
la nourriture habituelle de ¥ ours-brun ; le hérisson
s’en trouve bien.
Dans les musaraignes, les intestins ont la meme
brièveté que ceux des carnivores , chez lesquels
on trouve réunies toutes les circonstances qui diminuent
le séjour des matières alimentaires , le peu
de longueur du canal intestinal, qui varie de trois
à cinq, le défaut de cæcum dans quelques-uns,
de valvules^ d’inégalités dans les parois intérieures ,
et le peu de diamètre. Dans Yhyène et dans les
phalangers, la proportion des intestins augmente
beaucoup.
Cette proportion est généralement très-grande
dans les rongeurs, qui joignent à cela un cæcum
très - considérable dont la cavité est fort inégale.
Dans le genre des'ratfs cependant, elle ne surpasse
pas, pour la plupart, celle qu’on observe dans les
singes ; aussi plusieurs espèces de ce genre se
nourrissent - elles volontiers de substances animales.
Dans les édentés, dont la nourriture est tantôt
végétale,tantôt animale, lalongueur du canal intestinal
est généralement petite. Cette brièveté est