comme dans le leucopsisj ou divisée en trois lanières,,
comme dans le tenthrède, ou en trois soies coniques
et velues , comme dans le scolia, ou plus
ou moins également et plus ou moins profondément
divisée en trois ou en quatre lobes, comme
dans les guêpes, et la plupart des genres aujourd’hui
démembrés de celui des sphex, etc.
Ces différentes configurations doivent déterminer
la nature des substances que l ’insecte prend,,
et les lieux où il peut les chercher.
La mâchoire en fournit de moins importantes y
elle n’est guère à sa partie antérieure qu’une pièce
écailleuse, recouvrant la langue pg.r-dessus, et
réglant sa longueur sur celle de la langue.
Les palpes varient davantage par leur longueur
absolue et respective, la forme et le nombre de
leurs articulations.
L ’abeille a les maxillaires excessivement petits»
Dans le $irex également; mais les labiaux y sont
grands et en massue. La plupart des autres les
ont en fil ou en soie, et d’un assez grand nombre
d’articles.
La lèvre supérieure joue quelquefois un rôle
intéressant. Dans les abeilles coupeuses de feuilles y
par exemple, elle forme un bouclier écailleux,
qui protège la trompe sur laquelle elle se replie
en avant, pour qu’elle ne soit pas entamée par
le tranchant de la feuille que les mandibules-
coupent.
S ë c t . I. Art. IL Mdeh, des insectes, etc. 017
4 ° . D an s les coléoptères.
Ceux-ci forment encore un ordre naturel, quoi-*
que, excessivement nombreux. Leur lèvre inférieure
n’est pas placée entre les mâchoires comme
dans les précédens, mais réellement dessous, et
en Cache une partie, quand on regarde la bouche
par sa face inférieure; aussi sont-elles articulées
entre la lèvre et les mandibules, et non suspendues
avec la lèvre dans une mémbrane commune,
comme cela a lieu dans les hyménoptères. L ’ou-*
verture du pharynx est aussi percée sur la langue
, et non dessous, comme dans les hyménoptères,
de façon que le résultat de la mastication
s’y porte naturellement. Voilà les vrais caractères
des bouches de cet ordre ; mais celui d’avoir
la mâchoire libre d’adhérence à la lèvre , n’esc
point exclusif, comrrue a semblé le croire M| Fa-
bricius ; en fondant sur cette idée la dénomination
d'eleutherata, qu’il a donnée à ces insectes.
Il n’y a guère qu’une famille dans cet ordre ;
dont le caractère soit déterminé d’une manière
frappante par l’organisation de sa bouche ; c’est
celle des carnassiers. Ils ont tous les mandibules
et les mâchoires proéminentes, crochues et tranchantes,
et quatre palpes maxillaires, et deux labiaux
, six en tout ; aussi sont-ils des ennemis
terribles pour les autres insectes.
Ils ne diffèrent guère , entre eux , que par
les figures de leur ganache et de leur langue ,