âcxviij Lettre à M. de la Cépède.
m’ayez bien voulu accorder cette occasion dè
vous rendre un témoignage public de mon
tendre dévouement, et de ma vive reconnois-
sancè pour l’amitié dont vous m’avez donné
tant de sensibles preuves.
An jardin des Plantes , le 3d messidor an i3.
L E Ç O N S s
D’ANATOMIE COMPARÉE.
Des organes de la digestion.
D ans noire premier volume nous avons considéré
l’animal comme une machine composée de divers
[leviers, et susceptible de divers mouvemens ; c’est«
â-dire, que nous y avons traité de l’ostéologie et de
[la myologie. Dans le second, nous avons examiné
les organes des sensations > ressorts ou agens pri-
jmitifs sans lesquels nul mouvement n’auroit lien
dans l’être animé.
Ces deux ordres d’organes et les fonctions qui
en dérivent constituent proprement l’animal dans
koHt ce qui est essentiel à sa nature , et suffi*
Iroient à son existence momentanée ; mais l ’exer-
eice de ces fonctions entraîne un transport continuel
de particules du dedans au dehors, et l’état
Vies organes est sans cesse altéré par leur action
même i puisque cette action n’est pas une simple
impulsion , mais qu’elle consiste essentiellement
dans un changement chimique de composition, ainsi
que nous l’avons suffisamment prouvé en traitant
des muscles et des nerfs en général. Il falloifc dons