sciv Lettre à M. de la Cépède.
qui ait jamais été fa ite , et m’a encore mis à
même de connoître les structures intérieures
d’une foule d’espèces nouvelles, sans parler de
celles qui, connues à l’extérieur par les naturalistes
, n'avoient point été disséquées.
J ’ai observé ou recueilli moi-même, à Marseille
, une partie des poissons et des mollusques
, crustacés', ou zoophytes d e là Méditerranée
j pendant qu’un ami savant et zélé,
que je viens d’avoir le malheur de perdre,
M. Théodore Homberg, du Havre , me rassemblât
ceux de la Manche , et que M. F ieu -
riau de B e llevu e , de la Rochelle , vouloit bien
m’en envoyer quelques-uns des côtes de l ’Océan.
Les recherches dont je m’occupe sur les os
fossiles , et dans lesquelles je dois dire que je
suis secondé avec le zèle le plus noble par tous
les naturalistes de l ’Europe , m’ont donné occasion
de reconnoître beaucoup de fkits nouveaux
relatifs à la dentition, qui sont entrés
dans ce volume.
Enfin , M. Humboldt, qui vient , comme
savent tous les amis des sciences, de terminer
avec M. Ronpland, l ’un des voyages les plus
courageux , et les .plus riches en résultats précieux
, a bien voulu aussi contribuer à mon
travail ; et outre les belles observations qu’il
a faites par lui-même, et qu’il publie dans son
ouvrage , il a rapporté pour mon examen et
pour la collection du Muséum, diverses préparations
importantes qu’il a faites sur les
pieux. c
Ces secours matériels n’ont pas été les seuls*,
fil a paru sur l’Anatornie comparée plusieurs
ouvrages, dont nous avons cherché à profiter,
■ comme nous l ’avions fait dans les premiers
■ volumes, non pas en employant dans le nôtre ,
fsans autre examen, les laits qu’ils contiennent,
Imais en les vérifiant auparavant, autant qu’il
inous a été possible.
1 Je n’ai presque pas besoin de vous dire com-
ibien nous a été utile en ce genre le beau travail
|de notre respectable confrère M. Tenon, sur
Iles dents du cheval.
Nous avons cherché à l ’étendre à toutes les
fclasses, en consultant aussi les travaux de
|MM. Blake et Everard Home, sur le même
jsujet.
Nous avons employé de même les idées fé-
Jcondes et ingénieuses de notre confrère P in e l,
jSur l’articulation de la mâchoire inférieure.
Les observations de MM.JB 7 % Hedvtig; et Rudolphi
sur les papilles des intestins, celles de
|M. Moreschi sur la rate, celles de MM. Townson
et R a fn , sur la respiration des reptiles, ont
servi en partie de base à nos recherches sur ces
matières.
! En général nous avons parcouru avec soin
b iv