est au-dessus de la langue, et qui se trouve par-
là entièrement velue.
Ces fibres ne sont pas égales dans toutes les especes.
Le rorqual, par exemple, les a beaucoup
plus grosses que la baleine fra n ch e , quoique
celle-ci ait les fanons bien plus longs.
D I X -H U I T I È M E L E Ç O N .
Des organes de Vinsalivation et de la
déglutition.
. L es alimens se réduiroient, par la seule mastication
, en une poudre difficile à avaler , s’ils
n’étoient humectés par la salive, et transformés
en une espèce de bol d’une pâte plus ou moins
molle, par l’action simultanée de toutes les parties
de la bouche.
Ainsi, à mesure que les mâchoires se meuvent,
leurs muscles compriment des glandes qui font
jaillir diverses liqueurs dans la bouche. La langue
ramasse sans cesse de petites parcelles qui échappent
aux dents, et les ramène dessous ces instrumeus
de trituration ; les lèvres en se fermant à propos
empêchent que rien ne tombe de la bouche. Quand
la petite boule est formée, la langue en se soulevant
la porte dans barrière - bouche , où le voile du
palais se relève pour fermer les arrière - narines,
et empêcher l’aliment d’entrer dans le nez; l’épiglotte
s’abaisse en même temps pour l’empêcher
de pénétrer dans le larynx. Alors le bol alimentaire
est saisi par les musclés du pharynx et conduit
par leurs contractions successives dans l’oesophage
, d’où il tombe dans l’estomac. Ce n’est
qu’à cet instant; .que. la déglutition est consommée.
.Voilà de quelles opérations la déglutition se com