556 X IX e ! jEçon. Bouche des an. sans vert.
d’appui aux muscles longitudinaux du corps, et
aux tentacules ; recouvertes par la peau intérieure
de la bouche, et ne contenant auciîne
dent, elles ne servent point à la mastication.
Les siponcles n’ont aucune partie dure à la
bouche ni ailleurs, non plus qu’aucun des zoo-
phytes, qui suivent ceux-ci dans l’échelle.
D E U X I È M E S E C T I O N .
Organes de l ’ insalivation.
A R T I C L E P R E M I E R .
Dans les mollusques.
L es glandes salivaires des mollusques céphalopodes
et gastéropodes sont très-considérables, plus
même que celles de tous les autres animaux.
Da ns les céphalopodes il y en a deux paires.
La première, qui est la plus petite, est situee
contre la masse charnue qui forme la bouche ;
•chaque glande donne un canal excréteur court,
-qui perce cette masse de chaque côté, un peu en
avant de la naissance de l’oesophage.
- L ’autre paire , qui est beaucoup plus grande ,
est située sous le cou, derrière le foie, vis-à-vis
le jabot. Les canaux excréteurs des deux glandes
se réunissent en un seul, qui monte derrière l ’oesophage
, et perce la massé de la bouche, vers la
pointe
pointe postérieure du petit cartilage, qui tient lieu
de langue. Ces glandes sont blanchâtres , applaties,
peu grenues. Leur contour est anguleux £ et des
sillons les partagent en lobules. Elles reçoivent
de grosses branches de la principale artère.
Les gastéropodes n’ont généralement qu’une
paire de çes glandes.
Dans le colimaçon ordinaire ( helixpomatia ) elles
sont oblongues , collées à la naissance de l’estomac,
et produisent deux longs canaux , qui s’élargissent
en s'insérant à la masse de la bouche en.
dessus. Dans la limace des jardins ( Umax rufus )
elles sont moindres, et ne forment qu’un collier
autour de la naissance de l’estomac.
Celles des aplysia sont deux rubans étroits et
très-longs, flottans aux côtés de l’oesophage. Elles
s insèrent dans la bouche , près de la naissance de
l ’estomac, sans laisser aucune partie de leur canal
excréteur à nu. Leur extrémité postérieure est
fixée au second estomac , par les vaisseaux qu’elle
reçoit de l’artère stomachique.
Les dons ont de même les glandes salivaires
en long ruban étroit, attaché par derrière à l’estomac.
Celles de quelques especes sont si minces,
qu on les prendroit pour des nerfs, quand elles
ont passe au travers du collier nerveux du cerveau.
Les bulloea , quoique fort ressemblantes aux
aplysia, n’ont que deux courtes glandes grêles ;
mais le clio borealis les a presque comme 1 "'aplysia.
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