salivaires, et s’il ne falloit pas plutôt les ranger
avec les cryptes muqueuses. Ce doute est bientôt
levé lorsqu’on les observe dans les animaux où
elles sont plus apparentes que chez l’homme. Leur
structure paroît évidemment la même, pour l’essentiel
, que celle des autres glandes salivaires.
Les glandes de la deuxième section forment des
masses conglomérées assez considérables , toutes
situées dans le voisinage de la mâchoire inférieure.
La plus grande de ces masses porte le nom de
parotide. Elle est placée dans la fosse que bornent
en arrière le conduit auditif ét les apophyses mas-
toïde et styloïde, et en avant la branche montante de
la mâchoire inférieure et son condyîe. Elle remplit
exactement cette fosse, descend jusqu’à l’angle de
la mâchoire , à la rencontre de la glande maxillaire,
et déborde en avant le fnasséter , sur lequel
elle envoie un, rarement deux prolongemens. Un
•de ces prolongemens, le supérieur , est quelquefois
séparé et porte le nom de parotide accessoire.
Cette glande est formée de lobes de couleur rouge,
réunis par un tissu cellulaire peu dense. Les petits
canaux excréteurs qui en sortent se réunissent en
un seul canal qui traverse le masséter vers le
milieu de sa hauteur, atteint le buccinateur , pénètre
entre ses fibres et perce la membrane palatine,
par un orifice sans papille, vis-à-vis de la
deuxième ou de la troisième des grosses molaires
supérieures. C’est le conduit de Stenon.
' Les maxillaires , qui viennent, après les parotides
tides, pour la grandeur , sont placées derrière
l’angle de la mâchoire, en dedans du ptérygoï-
dien interne, à l’extérieur et sous le tendon du digastrique
, et immédiatement sous le peaucier. Leur
forme est ovale et leur structure semblable à celle
des précédentes. Elles n’ont jamais qu’un canal
excréteur, le canal de Warton, qui s’introduit
sur le mylo-liyoïdien , et est quelquefois accompagné
, sur ce muscle, par un prolongement de la
glande, puis entre les génio-hyoïdien et stylo-glosse;
il gagne ensuite la membrane interne de la bouche,
et traverse cette membrane vers la base du frein de
la langue ; son orifice est percé au centre d’une légère
papille.
Le canal excréteur de la maxillaire rencontre,
dans son trajet, une autre glande plus alongée,
plus petite, et quelquefois contiguë à cette dernière,
et paroissant alors en être la continuation.
Cette glande, que l’on appelle sub - linguale, est
placée immédiatement sous la membrane interne de
la bouche et sur les côtés de la langue. Elle est en
dehors du canal excréteur de la maxillaire ; le sien
se joint quelquefois à ce dernier près de son orifice ,
ou bien il en a un particulier, à peu de distancé
de ce dernier. D’autres fois il existe plusieurs canaux
excréteurs qui ont une rangée d’orifices sur
les côtés de la langue.
B. Dans les autres mammifères.
Ces glandes existent dans presque tous. les riïamm
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