et a des membranes médiocrement épaisses. Sa
division est très-marquée dans le rat-d’ea u , par
un étranglement qui est un peu à droite du cardia
; celui-ci est percé très-près de la partie moyenne
de l ’estomac. Le velouté de la membrane interne
est beaucoup plus sensible dans la poche droite,
dont les parois sont épaisses, tandis qu’elles sont
transparentes dans la poche gauche. La première
a un renflement en avant, près du pylore. Il y
a un rebord frangé à l ’endroit de la cavité qui
répond à i’éti anglement. L ’estomaé du campa-
gnol est semblable à celui du rat-d’ eau. Il en est
de même de celui du lemming et du lagure ( m. la-
gurus Pa l.), et dans ce dernier les deux poches
sont séparées intérieurement par un repli très-
épais, dont Je bord est également frangé. L ’estomac
du zohor ( mus aspalax) est divisé intérieurement
en trois cavités, par deux replis, qui partent
de chaque côté du cardia. Celui qui est à
droite règne dans toute la circonférence de l’estomac
j son bord est dentelé. Il y a, une glande
arrondie dans la partie la plus saillante de la
grande courbure.
Dans les rats proprement dits, la portion
droite de l ’estomac est toujours distincte de la
gauche par la plus grande épaisseur de ses parois
, et par un repli circulaire , que forme la
membrane interne à l’endroit de leur séparation.
Il y a , dans le rat ordinaire, le sur-mulot, la
fégoule ( mus ceconomus Pal, ) , deux étranglemens
>
mens, qui partent de chaque côté du cardia, et
semblent diviser l’estomac en trois poches ; mais
il n’y en a réellement trois que dans la dernière
espèce. Dans la souris les deux poches ne sont
pas distinctes à l’intérieur par un étranglement,
elles ne sont indiquées que par l’épaisseur différente
des parois de chaque portion. L ’estoinac est
alongé, et la petite courbure presque droite. Dans
toutes ces espèces le grand cul-de-sae est très profond.
Cependant la portion droite est plus grande
que la gauche dans le mulot (m. sylvaticus).
L ’estomac du hamster ( m. cricetus ) est également
divisé en deux poches par un étranglement
qui est un peu à droite du cardia. La poche qui
répond au grand cul-de-sac, est séparée de l’autre
intérieurement par un rebord frangé j sa forme* est
très-alongée, et courbée en demi-lune $ celle dé
la poche droite est arrondie.
Dans le zemmi ( m. typhlus) , l’estomac est très-
courbé sur lui-même, l’oesophage très-près du p y lore,
le grand cul-de-sac alongé et conique, et moins
étendu que le cul-de-sac gauche, qui est très-renflé.
Dans le rat-taupe du Cap ( mus Capensis )
l ’estomac est également très-courbé, et séparé en
deux sacs par un étranglement et par un repli
semi-lunaire, que forme la membrane interne en
arrière. La portion droite est très-ample et arrondie,
et la gauche plus alongée. L ’oesophage s’insère
presque au fond de l’échancrure que forme
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