recourbent en avant en s’amincissant en pointe ; les
petites sont plus longues, de forme cylindrique ,
dirigées en avant et un peu en haut, élargies vers
leur extrémité postérieure. Nous ignorons si Fos
dont elles sont formées s’articule avec Fos styloïde,
ou s il y a un second os intermédiaire.
L ’os hyoïde varie davantage dans les rongeurs.
Celui du cochon d’Inde a le corps triangulaire,
et offre en avant une surface plate, en arrière et
en haut une surface concave. Les cornes antérieures
sont grêles et s’élèvent perpendiculairement
de chaque angle supérieur ; les cornes postérieures
sont peu marquées. L ’os hyoïde du lièvre
a beaucoup de ressemblance avec le précédent;
son corps est épais , spongieux; et à peu près de
même forme. Les cornes antérieures sont longues,
grêles et recourbées en arcs ; les postérieures sont
très-petites. Dans Ie porc-épic , le corps de Fos
hyoïde forme une petite portion d’anneau qui offre
en arrière une protubérance au milieu de son
bord. Les cornes postérieures sont larges , plates
et longues ; les antérieures sont composées de deux
Pi èces , dont la première est presque quarrée et
la seconde fort longue et grêle. Toutes ces parties
sont minces et alongées dans Y écureuil. Le corps
forme, avec les cornes postérieures, un arc très-
courbé ; les cornes antérieures sont composées de
trois pièces dont l’intermédiaire est la plus longue,
et celle qui s’articule avec le corps, la plus épaisse.
Dans le castor, le corps de Fos hyoïde a une
longue et forte apophyse ovale, qui descend perpendiculairement
du milieu de son bord inférieur.
Les cornes postérieures sont au moins aussi fortes
et prolongent l ’arc de ce corps ; les antérieures
sont petites et cartilagineuses.
Dans la marmotte, les cornes postérieures sont
longues et grêles ; elles se continuent avec le corps ,
qui est trè's-courbé ; du milieu de sa convexité descend
une large apophyse. Les cornes antérieures
sont formées de trois os ; les deux premiers sont
courts, gros et bosselés ; les troisièmes sont longs ,
grêles et cylindriques, et s’articulent sur le corps,
qui forme un un arc très ouvert.
Dans le rat vulgaire, le rat d’eau, Y ondatra ,
le corps forme également un arc très-court, et
présente une pointe plus ou moins marquée dans
le milieu de son bord inférieur. Ce sont les cornes
antérieures qui semblent continuer cet arc plutôt
que les postérieures. Celles-ci sont très-courtes ,
larges et plates dans Y ondatra ; il n’en existe qn’un
rudiment dans le rat vulgaire , le campagnol,
le rat-d’eau. Les premières sont au contraire
longues et grêles dans toutes ces espèces, et formées
d’un seul os. Il y en a deux dans celles du loir
et du lèrot, dont le premier descend obliquement
en dehors. Le corps , dans ces derniers , n’offre
pas de courbure sensible ; les cornes postérieures
forment avec lui un angle très-ouvert. Toutes ces
pièces sont très-grêles et cylindriques, à l’exception
des deux premières des cornes antérieures, qui
sont courtes et applalies.