a86 X V m e L eçon. Insalivat. et dèglut.
d ailleurs beaucoup plus considérable que celui de
l ’oesophage, avec lequel il se continue. Dans les
oiseaux, ce dernier caractère existe encore , mais il
n y a plus de muscle particulier qui s’y rende ; on n’y
voit guères d’autres fibres musculaires que celles qui
s’élèvent de la membrane de même nature, qui
enveloppe l’oesophage.
Dans les reptiles, son diamètre n’est ordinairement
qu’un peu plus grand que celui de l’oesophage
, et il n’y a pas non plus de muscle extrinsèque
destine a le mouvoir ou à lui faire changer
de forme.
Enfin dans les poissons , le pharynx ne peut
plus être distingué de l’oesophage , quant à son
diamètre et à sa structure propre , que par un
sphincter qui l ’entoure et semble même appartenir
autant au commencement dè ce dernier canal $ mais
il est fixé en partie à des os que nous décrirons
bientôt sous le nom de pharyngiens, et que meuvent
des muscles qui tiennent lieu des muscles extrinsèques
du pharynx des mammifères.
C ’est dans Yhomme et les mammifères que le
pharynx, comme nous venons de le dire, peut
etre le mieux distingué de l ’origine du eanal alimentaire
, par les muscles nombreux qui l ’entourent
et par sa plus grande dilatation. Ces muscles
s’étendent, dans Y homme, depuis la base du crâne
en arrière, jusqu’au bas du larynx ; ils embrassent,
dans différentes directions , les parois latérales et
postérieures du sac membraneux qu’ils tapissent,
et servent presque tous à rétrécir ce sac ou à l’élever.
Ils peuvent être réduits à trois constricteurs
et à un releveur.
i°. Le constricteur supérieur, dont les fibres
viennent, i°. des parties latérales de la base delà
langue, et en particulier dugénio-glosse (le glosso-<
pharyngien ) , 2°. de la ligne oblique qui se trouve
sur chaque branche de la mâchoire inférieure près
du ligament ptérygo-maxillaire et du buccinateur
( le mylo-pharyngien ) , B°f de la face interne de
l’aile interne de l’apophyse ptérygoïde , du crochet
de cette apophyse et du tendon du circonflexe du
palais ( le ptèrygo-pharyngien ). Toutes ces fibres
forment un large muscle qui entoure le haut du
pharynx, en sê portant transversalement sur ses
côtés, puis sur sà face postérieure.
20. Le constricteur moyen ou Fhyo-pliaryngien ,
qui vient du bord supérieur des grandes cornes
de l’os hyoïde et des petites gcornes de cet os. Les
fibres supérieures montent très-obliquement vers
l’apophyse basilaire de l’occipital en formant une
poipte ; elles recouvrent les muscles précédens.
Les fibres inférieures ont une direction contraire;
les deux tiers inférieurs de ce muscle sont recouverts
par le suivant.
5e*. Le constricteur inférieur, le plus épais des
trois, qui vient des parties latérales des cartilages
thyroïde ( le thyro-pharyngien), et cricoïde ( le
crico-pharyngien ) et du ligament qui meut les
grandes cornes de l’os hyoïde ayec les cornes