l’extrémité des cornes postérieures, s’approche de
son semblable à mesure qu’il se porte en avant,
lui devient contigu dès la base de la langue, vers
l ’extrémité de laquelle il se termine et forme les
deux portions de cylindres dont cette langue paroît
composée.
Dans le caméléon, il est fixé à tout le bord antérieur
des cornes postérieures et fort épais dans
cette partie. Passé l’angle que forment les deux
cornes du même côté, il se recourbe et se porte
directement en avant. Les trousseaux de libres qui
le composent s’insèrent à la moitié postérieure du
fourreau de la langue. C’est précisément celle qui
se regrimpe au moyen de ce muscle.
2°. Les génio-glosses droits viennent du bord
inférieur de l’arc du menton, et se portent à la
base de la langue, où ils rencontrent les hyo-glosses
avec lesquels leurs libres se confondent.
3°. Les sènio - glosses transverses s’attachent
à l’arc du menton et à l ’extrémité antérieure des
branches de la mâchoire en dehors des précédens.
Au lieu d’être étroits ét aîongés , ils sont larges et
courts. Leurs fibres se portent obliquement de
dehors en dedans et en arrière sur la membrane de
la bouche, jusqu’aux cotés de la langue , qu’ils doivent
tirer en dehors et en avant. Ces deux dernières
paires démuselé n’existent pas dans le caméléon.
4°. Le muscle propre ne se trouve que dans
les sauriens dont la langue est alongeable par elle-
même. Il est composé, en général, de fibres annulaires.
toulaires. Dans le gecko à tête p la te , dont la
langue est large , ce muscle est divisé en avant
en six ou huit petites branches qui se réunissent,
vers le tiers moyen de la langue , en deux rameaux
, puis en un seul tronc, de chaque côté ,
qui forment les deux cuisses de la base de: là
langue.
• Dans le caméléon , le muscle annulaire est
très-épaisj il forme un cylindre charnu qui enveloppe
les trois quarts antérieurs de la partie
de l’os hyoïde qui pénètre dans la langue. En
ayaqt, il est fendu sur les côtés et divisé én deux
languettes, une supérieure et l’autre inférieure $
celle-ci se replie vers le fourreau de la langue,
auquel elle adhère. Il y a , de plus, un muscle
propre à ce fourreau , que l ’on pourroit appeler
rétracteur. Ce muscle vient de dessous la partie
glanduleuse, et se porte, de chaque côté , jusqu^à
la partie qui se regrimpe. Lorsque l’hyo-glosse
fronce cette dernière partie et la raccourcit, et
que l’os hyoïde est porté en arrière par les sterno-
hyoïdiens et cératoïdiens , le muscle rétracteur
fait que le bout du fourreau reste appliqué à l’extrémité
du muscle annulaire qui recule , parce
qu’alors ses attaches postérieures sont les plus fixes.
Au contraire, lorsque l’extrémité de l’os hyoïde et le
muscle annulaire poussent le fourreau en avant, les
attaches antérieures ont un point d’appui ; les portions
postérieures du rétracteur tirent en avant
le fourreau et le déplissent.
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