autres transversales, allant un peu obliquement. La
seconde de ces lignes transversales donne dans le
rhinocéros un grand crochet qui va en avant. Dans
le daman elles en ont chacune un petit.
La molaire postérieure d’en haut s’approche plus
pu moins de la forme triangulaire. L ’antérieure n’a
qu’une ligne transverse.
Dans les solipèdes la saillie de la couronne représente
dans le germe une ligne serpentante, dont
les concavités ont l’entrée plus étroite que le fond,
et sont alternatives. Leurs dents sont plus oblongues
dans la jeunesse lorsqu’il y en a moins $ avec l ’âge
elles se rapprochent de la ligure carrée.
Dans tous les rumincinssans exception, même
dans les chameaux, les molaires intermédiaires sont
formées de deux doubles croissans parallèles. Dans
celles d’en bas la convexité est tournée en dehors j
dans celles d’en haut, en dedans.
Les postérieures d’en bas ont trois doubles croissans
; celles d’en haut ressemblent aux autres.
Les deux antérieures d’en bas n’ont que deux
croissans simples, placés à la file, et non parallèlement.
Dans les deux antérieures d’en haut il y a
deux croissans simples placés parallèlement.
Les molaires supérieures sont plus larges que
celles d’en bas, et le plan de rencontre des unes et
des autres est obliquement descendant de dedans en
dehors.
ISmus avons vu que les phoques, animaux amphibies
, n ont que des molaires coniques : ceux des cétacès,
qui ont des dents, les ont toutes, sans exception,
de cette forme; la pointe en est seulement plus
ou moins aiguë, et le corps plus ou moins renflé.
Le dugong a des molaires en cône tronqué, marqué
de chaque côté d’un sillon longitudinal et profond.
A R T I C L E I I I .
Examen particulier des dents des reptiles.
L es oiseaux et les reptiles chéloniens n’ayant
point de dents proprement dites , nous renvoyons
à la fin de cette leçon ce que nous avons à dire
de la substance qui arme leurs mâchoires, et nous
passons immédiatement aux trois derniers ordres
de reptiles.
Les reptiles sauriens, ophidiens et batraciens
sont à-peu-près dans le cas des cétacés ; ils ne
mâchent guère leur proie, et leurs dents ne servent
qu’à la retenir et non à la diviser ; aussi ont-elles
beaucoup moins d’influence sur leur économie que
celles des quadrupèdes vivipares ; elles s’accordent
cependant assez avec les genres et sous-genres
naturels.
Ces dents sont presque toujours semblables dans
les différentes parties de la mâchoire, et ne peuvent
être divisées en diverses sortes, quant à la configuration
, que dans un petit nombre d’espèces.
Elles sont tantôt attachées aux deux mâchoires
seulement, comme dans les mammifères ; c’est le
cas des sauriens ( un seul genre excepté, celui