pose dans l’homrae j. mais on n’en trouve pas autant
dans tous les animaux.
Il y en a qui n’ont point de lèvres j les oiseaux ,
par exemple.
II y en a qui n’ont point de salive ; les poissons.
Dans plusieurs la langue n’a point de mobilité, ou
n existe pas du tout j beaucoup n’ont ni voile au
palais, ni epiglotte, et ne peuvent en avoir, n’ayant
ni arrière -narines, ni larynx.
Dans ceux meme où ces parties diverses se
trouvent, elles sont susceptibles de variétés dans
leur composition ; l’os qui sü'spend la langue et
qu’on appelle hyoïde, a des formes très-diverses,
et ses muscles, ainsi que ceux de la langue elle-.,
meme, different en nombre, en insertion et en
etendue. Beaucoup d’animaux se servent de leur
langue , non-seulement pour faire passer leur
nourriture de la bouche dans l’oesophage, mais
encore pour prendre celte nourriture au-dehors
et la mener dans la bouche. Tels sont les quadrupèdes
fourmiliers, les pics, les caméléons, etc. lia
ont du naturellement avoir une struclure particulière.
De meme la quantité et la nattire de la salive-
ont du être en rapport avec l’espèce des alimens,
la manière dont l’animal les broie , et les ressources
qu’il peut avoir d’ailleurs pour les humecter
: les animaux aquatiques s’en passeront plutôt
que les autres, etc.
Les moyens de déglutition dépendent de la position
de l ’animal quand il mange $ ceux qui laissent
tomber leurs alimens dans le sens de la pesanteur ,
n’ont pas besoin de tant de force, que ceux qui
mangeant la tête en bas , doivent les faire remonter
contre cette pesanteur.
Ces derniers ont aussi besoin d’un voile du
palais plus étendu et plus fort > puisqu’ils courent
plus de risque de laisser leurs alimens pénétrer
dans les narines.
Les animaux qui doivent pomper une nourriture
fluide, dans quelque vaisseau fermé, soit d’un
autre animal, comme les taons, les punaises , soit
d’une plante, comme les cigales , ont dû avoir
encore dans leurs organes de déglutition une disposition
particul ière ; il a fallu qu’ils fussent accompagnés
d’instrumens propres à entamer ces vaisseaux,
d’espèces de lancettes, etc. Mais ceux qui n’a voient
à pomper leur nourriture que dans des vaisseaux
ouverts, comme les papillons, les abeilles, pou-
voient se passer de tels instrumens.
A R T I C L E P R E M I E R .
Des glandes salivaires.
N o u s parlerons, dans cet article, des glandes
qui versènt dans la cavité de la bouche une humeur
particulière qui se mêle aux alimens pendant
leur mastication, pour les préparer à être
digérés et faciliter leur action sur l’organe du