i 56 XVIIe L eçotï. Des dents.
en coin et deux petites latérales, qui tombent-, de
bonne heure ; en bas deux grandes cylindriques et
deux très-petites , intermédiaires , coniques. Le
rhinocéros d}Afrique n’en a point du tout.
En général les pachydermes sont sujets à perdre
sans remplacement tout ou partie de^ leurs incisives
à certaines époques de leur vie., ^
Le morse, qui pourroit à plusieurs égards passer
pour un pachyderme, a entre ses deux énormes
défenses, et dans l ’os intermaxillaire , deux petites
dents tronquées semblables à ses, molaires pour la
forme , mais que leur position décidé incisives.
Les ruminants ont des incisives inférieures en
coins., bien tranchans. Les solipèdes ont d’abord
leurs latérales à tranchant double, ce qui produit
ces creux qui indiquent, l’âge des chevaux.
B. Canines.
Les canines, mieux appelées laniaires, parce
qu’elles servent ordinairement à déchirer , ont
toujours une forme conique, et ne varient pour,
la plupart que dans leur volume.
Celles de Yhomme sont taillées en biseau comme
les incisives ; seulement elles sont un peu plus
fortes et plus alongées que ces dernières , -et à
couronne plus épaisse. Elles ont comme celles-
ci , dans les momies d’E gypte, le tranchant usé
et appîati horizontalement.
Leur forme, dans les singes , est décidément
conique, et par conséquent beaucoup plus dilfeÂrt.
H. Dents des mammifères.
rente de celle des incisives que dans l’homme
adulte.
I/o rang-roux les a. courtes, épaisses, et ne
dépassant guèrès les incisives; mais dans la plupart
des autres singes, elles forment de longs crochets
pointus, recourbés en arrière, ayant de ce côlé une
arrête tranchante et longitudinale. Lorsque les
mâchoires sont fermées , les eanines supérieures
sont toujours placées derrière les inférieures , de
sorte que le tranchant de celles-ci agit comme
une lame de ciseaux sur la face antérieure des
premières. Les makis ont ces dents crochues et
comprimées sur les côtés. On les retrouve longues
et coniques dans les loris. Elles ne s’écartent
plus de cette forme générale dans tous les carnassiers
, excepté le galéopithèque qui les a courtes,
larges et dentelées en scie, et les hérissons et musaraignes
qui les ont courtes et bicuspides. Celles
des pachydermes, qui en sont pourvus, sont remarquables
par leur grandeur. Les supérieures ,
dans les espèces de cochon, sont recourbées en
haut et én arrière comme les inférieures. Celles-ci
sont plus longues que les-premières dans le sanglier;
le contraire a lieu dans le babiroussa.
Dans tous elles sont prismatiques et à trois faces.
On connoît le volume considérable des défenses de
Y éléphant d’Afrique. Cette proportion est beaucoup
moindre dans celles de Y éléphant d’A s ie ,
et particulièrement dans la femelle.
Les deux laniaires supérieures des cerfs, celles