les seuls ophidiens dont les branches ne soient pas sé*
parées pardevant. Dans tous les autres où cette séJ
paration a lieu, chaque branche n’à que deux piècesI
distinctes; une antérieure, dans laquelle les denlsl
sont implantées, et l’autre postérieure, jointes toutes!
deux par des sutures, et dont la longueur relative *
varie suivant le nombre des dents.
L ’arc très-ouvert que forme la mâchoire infé-l
rieure des batraciens est composé de six pièces,
dont les deux moyennes sont les plus grêles.
Celle d’un assez grand nombre de poissons n’a!
qu’une seule pièce pour chaque branche ; c’est ces
qu’on observe dans les mies, les squales, les
tesy les syngnates , les tetrodons , les fitifflettesA
les dupés y les saumons. Dans plusieurs cartilagineux
, tels que la baudroie y dans les thorachiquesà
les jugulaires, et beaucoup d’abdominaux, les deuil
branches ont chacune deux pièces réunies par sui
ture. Il y en a même trois dans le polyptère bichirX
une pour les dents, une seconde doublant celle-ci en
dedans et formant une apophyse coronoïde, et une
troisième postérieure , ayant la fossette articulaire,[
B. De l ’angle antérieur formé par les deuxî
branches.
La forme de cet angle dépend jusques à un cer-l
tain point de l’alongement du museau en général J
et des branches de la mâchoire irtférieure, en par-l
ticulier : elle provient aussi du nombre et de la graivl
deur des incisives, et même des canines j ou de i abi
sencel
Art. I. D e la forme de la mâch. in f i<j
sence d’une partie ou de la totalité de ces dents. Elle
Ipeut encore varier suivant que les deux branches
fsont unies dans un long espace, ou ne sont rappro-
fchées que par leur bout.
Dans l’homme l’angle des deux branches, ou l’arc
idu menton, est absolument arrondi ; son bord infé-
jrieur, plus avance que le bord alvéolaire, présente
«dans le milieu de sa face externe une éminence
^triangulaire, qui contribue, avec la saillie de ce
■ bord, a faire celle du menton particulière à l’homme,
je t qui le distingue de tous les autres mammifères!
■ Cette saillie, plus marquée dans les individus de la
jrace caucasique, que dans ceux des autres races ,
jcommence â s’effacer dans le nègre, chez lequel le
jbord alvéolaire plus développé forme et grossit le
imuseau.
Ce bord est oblique en avant dans les orangs,
jamsi que les dents qui y sont implantées, et la face
lexterne de l ’arc du menton va en fuyant en arrière
■ de haut en bas, sans présenter la moindre éminence.
«A mesure que l’on descend l ’échelle des quadru-
Wianesy ces caractères semblent devenir plus frap-
fpans ; en même temps l’arc du menton se ferme, et
fies branches de la mâchoire inférieure forment un
jangle.plus aigu et plus alongé. La même chose s’ob-
iserve en parcourant la série des carnassiers y de la
plupart des pachydermes, des ruminans , des soü-
f'edes, et des rongeurs. Dans ces derniers l’angle du
jnenton semble tiré en deux prolongemens demi-
»yhndriques accolés l’un à l’autre, de l’extrémité