gades, plusieurs murènes ( le congre entre autres),
le lump. Mais dans la limandç , parmi les pieu-
ronéotés, le theutis hepatus, plusieurs làbres et
spares, la cavité des deux intestins n’est pas séparée
par une valvulé.
Dans les lamproies, la baudroie, le rat ( ura-
noscopus scaber), le pleur onecte rayé, lepicaud,
le sogo (holocentrus sogo), les carpes, les mor-
myres, les mugiles, on ne peut établir la distinction
du canal intestinal en gros et petit intestin.
Comme presque tous les reptiles, les poissons
n ont point d appendice à l’endroit de la réunion du
gros et du petit intestin. Celui-ci s’insère ordinairement
au bout du premier, et ne laisse pas, en deçà
de son orifice, de cul-de-sac assez marqué pour être
distingue sous un nom particulier. En revanche le
canal intestinal est le plus souvent entouré, à son oii-
gine, d un nombre tres-variable de cæcums , tantôt
longs et greles, d autres fois courts et gros, simples
ou ramifiés, dont les parois sont semblables à celles de
ce canal. Nous nous bornerons ici à donner une idée
de leur nombre, et des poissons ou on les rencontre,
nous reservant d’en parler plus en détail dans l’article
suivant. Ils manquent dans les chondroptèry-
giens ; dans la plupart des branchiostèges ( tels que
les syngnates, les coffres, les balistes, les tétro-
dons, les diodons) ; dans les apodes; dans les
uranoscopes et les perce-pierres ( blennius ) ,
parmi les jugulaires ; dans quelques pleuronectes
(le rayé, par exemple) ; dans quelques spares
(le spinifer, par exemple), parmi les thorachi-
ques ; dans le gros-yeux ( anableps ) , plusieurs
brochets, les carpes, les silures, parmi les abdominaux.
Mais les autres poissons de ce dernier
ordre en sont tous pourvus. On en compte un
dans le mugil albula ; six dans le mugil cepha-
lus; un dans le mormyrus herse; deux dans le
mormyre à lèvre ( mormyrus labiatus geoffr. ).
Leur nombre est très-variable dans les saumons.
Il n’y en a que six dans Yèperlan ; soixante-
huit dans le salmo lacustris, et soixante-dix environ
dans le saumon ordinaire. Il y en a dix-huit
dans Vanchois , vingt-quatre dans le hareng,
quatre-vingt dans Yalose. On en compte quatre
dans l’esox sphyroena. Parmi les thorachiques,
les spares en ont ordinairement de trois à cinq.
Il y en a quatre dans la saupe ( sparus salpa);
trois dans la dorade ( sparus aurata ) ; trois dans
le sp. sargus; quatre dans le pagre ( sp. pagrus);
un même nombre dans les sp. mæna et sp. brama
; cinq dans le sp. annularis. Nous en avons
vu huit dans une espèce de labre indéterminée.
Il y en a de six à douze dans le sogo ( holocentrus
sogo ) ; quatre dans le theutis hepatus ;
trente dans la bandouillère en arc ( choetodon
arcuatus) ; cinq dans le zèbre ( choetod. zébra);
un grand nombre dans la dorée ( zeus faber ) ;
trois dans la perça zingal et dans la p. fluvia-
tilis ; quatre dans la p. nilotica; six dans la p. lu-
cio perça; sept à huit dans la sciène noire {scioena