3 io X IX e L eçon. Bouche des au. sans vert.
La plupart des autres chenilles en manquent,
ou Font très-petit.
A R T I C L E I I I .
Dans les échinodermes.
L es holothuries ont tout autour de leur bouche
des sacs oblongs et aveugles, qui débouchent dans
cette cavité., et qui ne peuvent manquer d’y verser
quelque liqueur analogue à la salive; Vholothuria
tremula en a vingt de longueur inégale. L e pena*
tactes n’en a que deux beaucoup plus grandes. Je
n’ai rien trouvé de semblable dans les oursins
ni dans les étoiles.
Les méduses et autres radiaires, et les zoo-
phytes proprement dits , ne m’ont aussi montré
aucun organe salivaire.
T R O I S I È M E S E C T I O N .
Organes de la déglutition.
A R T I C L E P R E M I E R.
Dans, les Mollusques. - < : •
O n doi,t distinguer dans les mollusques les organes
de déglutition extérieurs ou les lèvres, et
ïeg intérieurs ou la langup.
A, Lèvres. *
Les levres elles-mêmes se divisent en deux especes
, lèvres courtes et réellement labiées, et
levres tubuleuses ou s’alongeant en trompes.
i°. Lèvres proprement dites.
Dans les céphalopodes, l’ouverture de la bouche
est entourée d’un cercle charnu et dentelé,
qui recouvre et cache entièrement, quand l’animal
le veut, les deux mandibules du bec.
Dans les gastéropodes, qui n’ont pas de trompe,
la bouche est généralement une fente longitudinale
dont les rebords charnus tiennent lieu de
lèvres; quelquefois, comme dans les tritonies et
les onchidies, ces levres s etendent en forme de
feuillets , souvent fort laciniés , comme dans le
tritonia arborescens ; les tentacules inférieurs de
1 aplysia peuvent aussi etre considérés comme des
replis de ses lèvres.
Les bivalves ordinaires ont tous autour de l’ouverture
de leur bouche quatre feuillets membraneux
, ordinairement triangulaires et plus ou moins
alongés, qui doivent servir par leur mouvement
à amener l’aliment vers la bouche.
Une dé leurs faces est de plus tellement vascu-
leuse , que l’on peut leur croire quelque rapport
avec la respiration. Quelquefois ces feuillets sont
réunis deux à deux dans une partie de leur longueur
, comme dans le jambonneau. D’autres fois
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