deux dans 1 anchois Dans celui-ci il est- entouré
de dix-huit appendices pyloriques longs et grêles.
On en compté vingt-quatre dans le hareng , qui
s ouvrent dans l’intestin par douze orifices rangés
sur une même ligne. 11 y en a quatre-vingt dans
l'alose.
Dans les saumons le canal intestinal est aussi
fort court , et n’atteint pas la longueur du corps
dans plusieurs éspeces. Les appendices' pyloriques
varient beaucoup pour le nombre. Il n’y en a
que six dans Yeperlan , tandis qu’on en compte
jusqu’à cent cinquante dans la grande màrèhe
( scilmo maroeha j. Dans le saumon il y en a
environ soixante-dix , placés sur plusieurs rangs ^
d’un coté de l’intèstin, depuis de pylore jusqu’à
quelques centimètres plus loin. Le cariai intestinal
forme plusieurs circonvolutions dans cette espèce.
Dans T éperlan il n’a que quelques légères sinuosités
, et va presque droit à Tahus. Lé canal diminue
un peu de diamètre dans le saumon y au-
delà du lieu où sont les cæcums. Sa membrane
interne est, à cet endroit, veloutée de longs' fila-
mens.La musculeuse est très-épaisse. Elle est peu
marquée dans les cæcums , dont la surface interne
est également veloutée. Le velouté continue
jusqu’à l ’anus, mais les filamens deviennent moins
longs et plus rares à mesure qu’ils s’approchent
de cette ouverture. Dans la dernière moitié de ce
canal il y a , de distance en distance , de larges
plis en travers , formant autant de valvules , qui
A r t . IV. Descr. du canal intest. 545
sont d’autant moins larges et plus éloignées l’une
de l ’autre , qu’elles sont plus près de l’anus. Dans
la truite le velouté n’est pas sensible , mais les
plis en travers existent , et sont placés régulièrement
de distance en distancé.
Dans le bichir (polypterus Niloticus) le canal
intestinal va -sans détour du pylore à l’anus. Sa
structure ressemble beaucoup à celle du canal intestinal
de l’esturgeon. Il a de même une valvule
spirale, qui commence immédiatement au-delà du
pylore , et forme huit tours de Spire , qui se rapprochent
en se prolongeant en arrière. Elle ne
s’étend pas jusqu’à l ’anus, et l’intervalle qu’elle
laisse entre cette ouverture pourroit être pris
pour le rectum | comme dans Y esturgeon. Entre
la membrane musculeuse et l’interne il y a , au
commencement du canal , une couche glanduleuse
, qui double l ’épaisseur des parois de l’intes-
tin , jusqu’à la distance d’un décimètre , où elle
n est presque plus sensible. Dans cet espace la
membrane interne forme un réseau , comme dans
1 esturgeon j dont les mailles deviennent moins
profondes en s’éloignant du pylore , et s’effacent
presque entièrement au delà de la glande. Ce ne
sont plus que de fines ramifications après le premier
tour de la valvule et sur celle-ci. Les parois
du rectum sont très-mindes^ Sà membrane
interne forme quelques rides légères dans le sens
de la longueur.
Dans le gros y eu x l( anableps tetrophtalmus )