2io XVIIIe L eçon. Insalivcit. et dêglut.
mifères, et n’offrent gu ères de différence que pour
leur forme, leur couleur, leur grandeur relative
et la direction de leurs canaux excréteurs. Leur
situation est d’ailleurs à peu près la même , et
leur structure paroît absolument semblable.
Les labiales et les buccales sont presqu’insen-
sibles dans un grand nombre d’entre eux. Les molaires
forment ordinairement une série très-distincte
vis-à vis des dents du même nom. Les sublinguales
manquent quelquefois, quoique cela soit
très-rare, et lorsqu’il n’y a point de parotides,
comme cela a lieu dans Yechidna - histrix et le
fourmilier, la proportion des maxillaires augmente
considérablement. Ce changement n’a pas lieu de
même dans les phoques, où les parotides manquent
aussi. Ce sont les trois seuls exemples connus du
défaut de parotides.
Il existe dans un petit nombre d’espèces, outre
ces glandes communes à l’homme, un groupe de
glandes semblables quelquefois aux molaires, qui
en paroît être la continuation , remonte le long de
l’os sus-maxillaire , sous l’arcade zygomatique ,
jusque derrière le globe de l’oeil , et dont les
canaux excréteurs percent la membrane palatine
à l’extrémité du bord alvéolaire supérieur. D’autres
fois c’est une glande dont l’apparence est semblable
à celle des maxillaires, et dont le canal excréteur
perce la membrane palatine au même endroit : c’est
ce qui a lieu dans le chien. Le boeuf, le ijiouton et
le cheval offrent des exemples du premier cas.
Dans les singes, la parotide est extrêmement
grande et forme une masse épaisse , de figure
quarrée , qui s’étend en arrière bien au-delà du
canal auditif, jusqu’à la rencontre de la portion
occipitale du trapèze, et sur le sterno-mastoïdien.
Les maxillaire et sub - linguale ont chacune un
canal unique qui s’ouvre sur les côtés d’une longue
papille que porte le frein de la langue. Dans la
guenon -patas ( simia patas) , cette papille est
conique, et les deux canaux s’ouvrent sur les côtés
de sa base , celui de Jf^arton au côté interne, et 1®
canal de la sub-linguale au côté opposé. Dans le ôa-
boin à museau de chien ( simia hamadryas. L in .) ,
cette même papille est applatie horizontalement,
et l ’orifice du canal de Warton est à sa surface
supérieure , près de sa base, tandis que celui du
canal de la sub-linguale est à la surface inférieure,
plus près de l’extrémité.
Dans les carnassiers, les parotides ne sont pas
ordinairement plus grandes que les maxillaires,
très-souvent même elles sont plus petites ; leur
tissu paroît plus serré et leur couleur plus rouge
que dans les herbivores.
Les maxillaires sont plus grandes que les parotides
dans les chauve-souris ; elles ont une forme
arrondie, et leur substance est plus ferme. Elles
sont également plus grandes dans le chien, la
sarigue mànicou ( didelphis virginiana ) , etc.
Dans cette dernière , les maxillaires sont au
moins uae fois plus considérables que les paro-
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