s6o XVim® L eçon. Insalivat. et dénlut.
les analogues des sler no-hy oïdiens ( voy .leçon II
p et g. 5 5 5 ),- ou, si elles ne tiennent pas à cet os
immédiatement, elles lui sont unies du moins par le
moyen de Fos lingual, comme cela a lieu dans la
morue.
Les brandies hyoïdes existent dans tous les poissons
, les raies seules exceptées. Dans les squales,
elles descendent de l’angle des mâchoires, où elles
s’articulent avec l’os quarré jusqu’au cartilage
lingual, avec lequel elles sont unies par leur autre
extrémité. Les deux premiers arcs des branchies
\iennent s’appuyer contre leur portion inférieure.
Nous reviendrons sur Yhyoïde et ses connexions,
en parlant des organes de la respiration dans les
poissons. Il n’a point de muscles propres, et n’est
pas susceptible de beaucoup de mouvemens. Celui
qui lui est imprimé lui est communiqué par les
parties avec lesquelles il a des connexions.
A R T I C L E I I I .
De Ta langue, considérée comme oTgane
mobile.
I l ne reste, pour compléter l’histoire de la
langue , commencée dans notre X V e Leçon ,
ai t. I I , que de parler des moyens qu’elle a de
se mouvoir en différens sens , et de servir ainsi à
la déglutition.
A. Dans les mammifères.
Dans F homme et les autres mammifères la
substance de la langue, comme nous l’avons déjà
vu , est absolument charnue , et ne contient aucun
os. C’est une masse composée de muscles susceptibles
de lui donner differentes ligures, de
l ’alonger , de la raccourcir, de la courber en arc,
de la creuser en canal , et de faire passer sa
pointe sur toutes les parties de la bouche où la
mastication disperse les alïmens.
Ces muscles sont, .
i°. Les stylo-glosses, qui sont, grêles, et viennent
de l’extrémité et du bord antérieur de l’apophyse
styloïde , descendent sur les côtés de la langue,
et se prolongent jusqu’à sa pointe.
2°. Les génio-glosses , qui s’attachent au menton
au-dessus des génio-hyoïdiens. Ils augmentent beaucoup
d’épaisseur et de largeur à mesure qu’ils se
portent en arrière. La couche inférieure de leurs
libres atteint la convexité du corps de Fos hyoïde,
auquel elle se fixe ; la couche supérieure se recourbe
en haut et en avant, et se porte de la base
vers la pointe de la langue ; la couche moyenne
se disperse sur les côtés de cet organe.
3°. Le lingual. C’est également un muscle pair,
de forme alongée, qui va de la base de la langue à
sa pointe sans avoir aucune connexion avec d’autres
parties. Son extrémité postérieure tient à la mem-
R 5