la membrane palatine, qui forme le frein de la
langue.
Les sub-linguales ont beaucoup de petits conduits
excréteurs, dont les orifices , rangés sur plu^
sieurs lignes, se voient sur les côtés de la langue.
Dans les mammifères amphibies le système
salivaire est beaucoup moins grand que dans les
ordres précédens. Il n’y a point de parotides, de
sub-linguales , ni de glande zygomatique dans
le phoque commun ; on n’y trouve que deux
maxillaires , une grande et une petite, dont le
canal excréteur commun va s’ouvrir, comme à
l ’ordinaire , à côté du frein de la langue.
Dans les cétacés le système salivaire païoît
manquer entièrement.
C. Dans les oiseaux.
Les glandes salivaires ne se rencontrent dans
cette classe que sous la langue ; elles répondent
par leur position aux sub-linguales des mammifères
, mais leur structure n’est pas la même. Ce
sont des amas de petits grains ronds creux, dont
l ’humeur parvient dans la bouche par plusieurs orifices.
Celle-ci est ordinairement épaisse, et presque
gluante. Elle a cette qualité à un haut degré dans
les pics.
Dans Vémerillon la glande salivaire est formée
d’une série de grains réunis en une petite masse
alongée , placée sous la membrane palatine, de
chaque côté de la langue, en arrière de la portion
cornée.
Dans les gallinacés ces glandes paroissent considérables.
Il y en a deux paires dans le dindon.
Celles de la première paire ont la forme d’un cône,
dont la pointe est dirigée vers celle du bec ; elles
se touchent dans presque toute leur étendue, et
1 emplissent en avant l ’angle de la mâchoire inférieure.
Elles sont placées immédiatement sous
la peau , et il n’y a que leur portion antérieure
qui touche la membrane palatine. En arrière
elles sont recouvertes par une autre paire de
glandes et par les serpi-hyoïdiens. C’est un amas
de grains ronds, colorés en jaune comme l’humeur
qu’ils contiennent. Celle - ci parvient dans
la bouche par plusieurs orifices. La deuxième
paire , plus petite, de forme alongée, repose sur
le tiers postérieur des premières ; elle est recouverte
immédiatement par la membrane interne de
la bouche.
Dans 1 autruche les glandes salivaires sont ramassées
en une masse en forme de croissant, qui
borde la langue , et en forme ht plus grande partie»
Léur humeur s’échappe par une foule d’orifices
perces a la face inferieure de cet Organe.
Deux autres masses glanduleuses, larges et
applaties, séparant une humeur analogue , sont
suspendues à la voûte du palais, à l’entrée du
pharynx. Leur surface est percée par des miliers
d’orifices très-visibles.