opaques à quelques lignes de cet orifice, par la
plus grande consistance de la membrane musculeuse
, dont les fibres transversales sont très-marquées
à cet endroit. L ’interne ne forme aucun pli
ni vide. Il n’y a pas de valvule au pylore, dont
l ’orifice est d’ailleurs très-petit.
Dans le tupinambis sauvegarde , l’estomac
forme un long boyau courbé en un cercle à peu
près complet.
Dans le scinque schnëidérien, on remarque la
même forme alongée, les mêmes parois transparentes
, la même difficulté de les distinguer de l’oesophage,
si ce n’est par les plis longitudinaux de la
membrane interne de ce canal et l’épaisseur de sa
membrane musculeuse. Mais la partie postérieure
de l’estomac se rétrécit tout d’un coup, et se recourbe
à droite pour s’alonger encore avant de
se terminer. Cette dernière portion a des parois
plus épaisses et opaques , sa membrane interne
présente des plis longitudinaux.
Dans le caméléon l’estomac commence par un
petit renflement, puis il prend une forme cylindrique
et alongée , et se recourbe sur lui-même ;
il se rétrécit beaucoup avant de se terminer, et
forme comme un petit boyau, dont la membrane
interne a des plis longitudinaux. La musculeuse
est plus épaisse en-deçà du rétrécissement que
par-tout ailleurs. Elle forme un bourrelet autour
du pylore.
Dans le dragon l’estomac a la forme d’une
A r t . VI. Estomac des reptiles.
poire dont le gros bout répondroit au cardia } il
n’a point de courbure ; ses parois sont transparentes
; elles deviennent plus épaisses et opaques
près du pylore, et ce n’est que par ces caractères
qu’elles se distinguent du commencement du canal
intestinal , dont les parois sont minces et transparentes.
Dans le gecho l’estomac a aussi la figure d’une
poire ; l’oesophage ne s’insère pas au milieu de sa
base, mais à côté , et forme une courbure avant
de se terminer. Il est étroit, à parois épaisses, sa
membrane musculeuse est forte , l ’interne a de
larges plis longitudinaux. Les parois de l ’estomac
sont plus épaisses à ses extrémités $ celle qui
aboutit au pylore est un peu recourbée. La membrane
interne et lisse et sans plis.
Dans les ophidiens l ’estomac a simplement la
forme d’un boyau un peu plus large que le reste
du canal , et sans courbure. Lorsque ses parois
sont contractées , la membrane interne forme des
plis longitudinaux qui ne s’observent pas toujours
dans l’oesophage ; elles sont plus épaisses que celles
de ce canal.
Dans les grenouilles, les crapauds et les rainettes
, il a à peu près la forme de l’estomac des
chéloniens. D’abord assez dilaté, en comparaison
de l’oesophage , il se rétrécit petit à petit, puis
se recourbe et ne forme plus qu’un boyau étroit,
a parois plus épaisses que le reste , qui aboutit
air pylore.