nigra); cinq dans le loup (scioena labrax); six
dans la sc. cirrosa, et un nombre beaucoup plus
grand dans d’aufres espèces de ce genre. On en
compte trois dans le scomber sans un y vingt-cinq
dans le sc. ducior; un très-grand nombre dans le
maquereau {sc. scombrus) ; douze à treize dans le
maquereau bâtard ( sc. trachurus) , et deux
divisés en seize rameaux dans le thon ( sc. thyn-
nus ). Il y en a deux seulement dans la plupart
des pleuronectes, tels que le turbot, la p lie ,‘ la
limande , le fie z , la barbue , le picaud, et un
seul dans le flétan. Dans le malarmcit ( tr. ca-
taphracta ) , il y en a six, et huit à dix dans la
lyre ( tr. lyra ) ; six dans le rémora { echeneis
rémora ) ; vingt-six dans le surmulet ( mullus sur-
muletus ) ; six dans le mullus barbatus ; quatre
dans le scorpéne Vhorrible ; neuf dans le chabot
du N il ; quatre dans le scorpion de nier ( cottus
scorpius ).
Parmi les jugulaires , on en compte huit dans la
vive ( trachinus draco ) ■ huit dans la mustele ( ga-
dus mustela); trente-deux dans la lote ( g. Iota );
trente-quatre dans la ligne (g. molva ); quatre
troncs ramifiés dans le merlan ; six troncs ramifiés
dans la morue; un seul simple dans la merluche
; de nombreux cæcums ramifiés dans le lieu
(g. polachius). Il y en a aussi un très-grand nombre
dans le lump, parmi les branc'hiostéges ; mais on
n’en compte que deux dans la baudroie. Dans le
polyodon-feuille, ils sont réunis à leur base en
une seule masse. Dans Vesturgeon, ils ne forment
qu’une masse dans toute leur étendue, parce qu’ils
sont unis ensemble par une cellulosité serrée.
On voit, par ces exemples, combien le nombre
de ces appendices est variable , même dans le3
espèces d’un même genre, dont plusieurs en manquent
quelquefois , tandis que les autres en ont
plus ou moins.
II. Proportion des petits intestins aux gros.
Dans les mammifères, la différence de longueur
entre les gros intestins et les petits , est beaucoup
moindre que dans les animaux des autres classes,
où cette division peut avoir lieu ; et parmi eux ,
ce sont en général les animaux qui se nourrissent
de substances végétales, où cette différence est la
plus petite. Elle se réduit à très-peu de chose dans
beaucoup de rongeurs j quelquefois même elle
est à l’avantage des gros intestins, comme dans le
p a ca , où la longueur des grêies est à celle des
gros :: 1 : i ,5 ; et dans le rat d’eau , où cette
longueur est : : 1 : 1,2. Dans l ’écureuil, la même
proportion est :: i ,5 : 1 ; dans le polatouche,
:: 3 : 1$ dans le phascolome, :: 1 : 1 5 dans le
cochon d’In d e , :: 1,7 : 1 ; dans le castor, le
lièvre, le rat vulgaire, à peu près de même;
dans le hamster et le mulot, : : 2 : 1 ; dans le
surmulot et la souris, : : 4 : 1 , proportion qui
se rapproche de celle que nous allons donner pour
les animaux omnivores. Dans les pachydermes,